L’Or Blanc est un spectacle pour tous les publics qui nous fait voyager dans des contrées lointaines. La musique et les chants sont très beaux, le peintre a juste le temps de réaliser le tableau qui manquait dans un ensemble plus grand, et les acrobates, danseurs et autres artistes de cirque sont pour le moins époustouflants.
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Ultimement, Les Érotisseries sont une vitrine inégale pour un érotisme tout aussi intellectuel (et intellectualisé) que profondément physique et charnel. On ressort de l’Espace libre en se disant que l’on vient de vivre une expérience collective qui se situe très, très loin de l’art théâtral traditionnel. À voir, donc… Mais en prenant bien soin de choisir un ou une invité(e) ouverte d’esprit, le cas échéant!
Justin Laramée imaginait sortir de ses investigations une courte présentation d’une dizaine de minutes, mais la pièce de deux heures est devenue le projet le plus important de sa vie.
Ultimement, donc, Entre deux mondes, comme l’indique son titre, se plonge dans ce qu’il pourrait convenir d’appeler des limbes sociologiques, cet espace entre l’ailleurs et l’ici, entre deux identités. Ou, peut-être, dans ce qu’il convient de qualifier de nouvelle vie?
Par une performance solo exceptionnelle de l’actrice Debbie Lynch-White, très bien mise en scène par Édith Patenaude, son texte fort et bouleversant fait trembler le public et l’aide à prendre conscience des dessous inextricables de cette mission nécessaire et quasiment impossible qu’est le travail humanitaire.
Ces trois histoires sélectionnées de l’ouvrage de Calvino sont superbement illustrées, racontées, mises en musique avec tout le soin qui convient. Des intermèdes drôles et délicats ajoutent à l’expérience du spectateur et à ses réflexions, à l’instar de Monsieur Palomar.
L’ensemble est un pur divertissement et on rit du début à la fin; l’équipe projette de faire d’autres shows, et on a hâte d’y aller.
Les remugles donnent l’impression d’une oeuvre qui n’arrive pas à atteindre l’objectif qu’elle s’est elle-même fixé. Comme si, justement, les thèmes abordés échappaient in extremis aux phrases de l’autrice.
Les artistes discutent longuement et nous offrent tout. Et c’est en les laissant s’exprimer qu’ils ont trouvé ce qui était au-delà d’eux-mêmes, qu’ils ont été plus qu’eux-mêmes et qu’ils ont vaincu le processus. Voilà, c’est fait. Vous l’avez créée, votre pièce.
Mythomane est un beau spectacle qui sait jouer sur les mots, les sonorités et les mélodies, et qui donne même envie de se replonger dans ces récits qui forgent parmi d’autres notre héritage commun.