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Katherine Johnson, Mary Jackson, Donna Strickland, Vera Rubin, Jocelyn Bell, Lise Meitner et Amalie Emmy Noether. Des noms que nous devons continuer de perpétuer, pour nous rappeler le chemin qui a été fait depuis, et celui qui nous reste encore à parcourir.

La directrice générale de l’Association des galeries d’art contemporain, Julie Lacroix, estime que « Plural entame donc son prochain chapitre avec l’objectif de devenir un rendez-vous incontournable à l’agenda de tous les collectionneurs canadiens pour répondre aux visées de rayonner davantage à l’extérieur du Québec. » 

Que retenir de Basquiat au terme de ce cycle au MBAM? Une certaine nostalgie d’une jeunesse carburant aux platines, certes, mais surtout, un nouvel éclairage sur un être dont les études des chercheurs de l’art n’ont pas encore circonscrit.

Basquiat aurait-il apprécié cette musique? Il n’y a pas à en douter. D’ailleurs, Basquiat aimait toutes les musiques, du be-bop au classique Beethoven, du hip-hop à Ravel, du jazz à la musique aléatoire de John Cage…

Si le passé est au centre de l’exposition, le propos semble tourné vers l’avenir. Jacques Newashish confirme : « Ce qui m’a influencé fait ce que je suis. » Ce sont des étapes qu’il utilise aujourd’hui. « J’essaie d’entrevoir l’avenir, mais l’avenir n’est pas là », remarque-t-il.

Certes, il n’est pas le premier photographe de presse, en quelque sorte. Et il y a fort à parier qu’il ne sera pas le dernier. Il n’en reste pas moins que l’animateur d’Infoman présente ici le fruit d’une réflexion éditoriale qui va généralement au-delà du ton majoritairement bon enfant de son émission.