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The Brutalist est une expérience cinématographique comme il s’en fait peu de nos jours et évoquant un cinéma d’hier avec juste ce qu’il faut de panache pour l’ancrer dans notre présent. Osant au septième art ce qu’on semble uniquement réserver de nos jours aux petits écrans, Brady Corbet redonne beaucoup de noblesse à un art qui en arrache régulièrement.

Troisième film de la réalisatrice Gia Coppola, THE LAST SHOWGIRL présente la vie de femmes usées par la vie, à qui l’on décide de couper les ailes, une fois leur « date de péremption » atteinte.

Tant et aussi longtemps que subsistera la corruption et la tyrannie, Zorro aura une place dans la culture populaire, mais plus d’un siècle après sa création, Sean Murphy fait entrer le mythique héros dans la modernité avec cette nouvelle incarnation, toujours aussi flamboyante, du justicier masqué.

Si l’on reste quelque peu sur sa faim – mais il faut apparemment étirer le plaisir –, la deuxième saison de Severance vient consacrer cette télésérie comme ce qui est certainement la meilleure offre d’Apple TV+ sur le petit écran, et comme l’une des grandes oeuvres télévisuelle des dernières années, toutes plateformes confondues. Du grand art que l’on doit apprendre à déguster, pour prolonger ces instants savoureux.

Non, il n’y a rien d’original, ni de vraiment intelligent, dans The Marriage Act. Y compris la surprise scénaristique finale, où un gouvernement d’extrême droite restreignant toujours plus les libertés civiles, voire même la capacité de penser de ses citoyens, à l’aide d’une surveillance constante, tient quand même des élections et en accepte les résultats sans problème. Ce livre est un ratage complet, du début à la fin. George Orwell doit s’en retourner dans sa tombe.

Se terminant comme un cycle, autant de la vie que du temps et des saisons qui passent, au gré de la fin d’une parenthèse qui se dessine visuellement avec splendeur, on regrettera que cet opus manquera de cette beauté et cette poésie pour se montrer plus marquante. De l’adaptation d’un livre qui aura pris moins de cinq ans pour voir le jour, on se dira que la production de The Room Next Door aurait pu faire preuve de plus de travail.

On reproche souvent aux adaptations de comics au grand écran de manquer de profondeur et de privilégier l’action au détriment de la psychologie des personnages, mais c’est tout le contraire avec Joker: Folie à Deux. Même s’il est moins bon que le long-métrage de 2019, on ne peut que saluer le risque qu’a pris Todd Phillips, dans une industrie où les suites se contentent la plupart du temps de répéter la même formule ayant fait le succès du premier film.