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Twister était assurément en avance sur son temps, alors que les changements climatiques donnent de nos jours naissance à des saisons des tornades de plus en plus dévastatrices, et cette version remastérisée en ultra-haute définition constitue le prétexte parfait pour voir (ou revoir) l’un des meilleurs films catastrophe jamais réalisés.

Hugo Prévost et Kevin Laforest explorent les longs-métrages THE SILENT PLANET, de Jeffrey St Jules, et THE BEAST WITHIN, d’Alexander J. Farrell, ainsi que les courts-métrages ASTRONOTS, d’Andrew Seaton, et PRETTY SAD, de Jim Cummings.

Une proposition comme celle-là n’arrive pas tous les jours et même si beaucoup essaieront d’en copier le modèle, c’est fort probablement une occasion qui ne reviendra plus jamais (ce sera difficile de réunir avec autant de timing tous les éléments gagnants pour un succès comme celui-ci). Deadpool & Wolverine ne changera pas le monde, mais il offre tout un divertissement.

Malgré ses défauts, Cube Zero a certainement la main plus heureuse que son prédécesseur, et représente une exploration intéressante d’un monde dystopique où l’emprisonnement est non pas synonyme de peine à purger, mais plutôt de mort garantie. Et dans le contexte actuel, les cinéphiles pourraient peut-être y trouver un signe avant-coureur inquiétant.

Déjanté, mais vraiment pas dans le bon sens du terme, Hypercube est un mauvais rêve éveillé qui ne mérite franchement pas d’être vu. Si l’on veut vraiment plus de Cube, il y a toujours Cube Zero, qui fera d’ailleurs l’objet de sa propre critique. Autrement, si l’on souhaite écouter un film nul, autant en prendre un qui soit au moins un peu drôle. Bref, passons notre tour.

Toujours plus excessive, avec un rythme assez rapide pour éviter que l’on s’essouffle ou que l’on devienne triste en pensant aux équivalences avec la situation actuelle, aux États-Unis, The Boys, saison 4, s’effondre malheureusement dans les dernières minutes de son huitième – et dernier – épisode. On ignore franchement si on écoutera la cinquième déclinaison.

Ultimement, Montréal vise le consensus, et c’est très bien comme cela. Et puisque l’exposition est permanente, il y a fort à parier qu’elle pourrait être bonifiée au fil du temps, si nécessaire. Dans l’état actuel des choses, on se prend à découvrir ou redécouvrir un aspect ou un autre de cette agglomération qui a commencé à quelques mètres du fleuve Saint-Laurent, un endroit aujourd’hui situé dans les sous-sols d’un autre musée, Pointe-à-Callière.

Cube est, malgré ses travers, un très bon film exploitant cette peur d’une machine aussi humaine qu’artificielle, une prison abstraite, mais que l’on imagine tout à fait nos congénères être capables de construire. D’ailleurs, le très bon The Platform reprenait une formule similaire. Ce journaliste évoquait justement, dans sa critique de l’époque, la structurelle terrifiante du Cube…