L’imagination de Francis Monty est totalement désinhibée dans sa créativité et son humour, et cependant toujours plein de tendresse et de bienveillance. C’est un beau mélange qu’il n’est pas donné à tout le monde de le faire fonctionner.
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Ouvre simple et complexe, Chevtchenko est une pièce coup-de-poing qui exprime toute la douleur des hommes devant l’inexorable déroulement de la vie. À voir.
En entrant dans cet univers aride, Roxanne Bouchard a dû faire la guerre à ses préjugés. Au terme de sa difficile mission, elle est ressortie plus ouverte à l’autre, rassurée de réaliser que les cœurs ne sont pas tous blindés comme des tanks.
Silence radio est un spectacle très réussi, à la fois drôle et émouvant, et qui touche autant les adultes que les enfants, même très jeunes.
Il s’agit d’une oeuvre à la fois puissante et douce, forte et tranquille, sociétale et intime. Du grand théâtre, avec de grands interprètes.
Il est très difficile de décrire avec quelle habileté, quel jeu chorégraphique les deux artistes sur scène parviennent à faire vivre le protagoniste de l’histoire qui, dans une mise en scène féérique, se retrouve au centre d’objets géants et hors du commun aux comportements inattendus, faits de tous ces milliers de petits papiers qui se retrouvent jusque dans son lit.
Le spectacle est très imaginatif et parfaitement réalisé grâce au talent de trois marionnettistes. Du protagoniste morcelé qui a du mal à rassembler tous les morceaux de son corps à sa multiplication, en passant par son accouchement de lui-même en miniature, on est épaté par les trouvailles qui toutes suscitent le rire.
Liebestod: saut dans les tranchées contemporaines du désespoir et de la foule solitude, où le rêve et l’amour épargnent de la mort brutale du fleuve glacée.
La mise en scène de Darcy Grant est très travaillée et tous les numéros sont organisés de telle sorte qu’on a l’impression d’avoir affaire à encore plus d’artistes qu’il y en a en réalité. C’est qu’ils se donnent tous à fond, sans répit et du début à la fin du spectacle, dans la bonne humeur, avec plusieurs pointes d’humour et surtout une force et une dextérité absolument incroyable.
Spectatrice privilégiée de cette relation authentique qui se développe tendrement sur une année ponctuée de 365 « journées internationales » à souligner impérativement (manie de Jean-Yves oblige), j’ajouterais que ça faisait des années (oui, des années!) que je ne m’étais pas si bien sentie après un spectacle.