Browsing: culturel

Doug Liman ne manque pas d’ambitions et on sait que bien qu’il soit capable du pire comme du meilleur, il a une façon bien à lui d’insuffler à Hollywood un vent de fraicheur qu’on ne renie habituellement pas. Malheureusement, en voulant user de métaphores pour philosopher sur la guerre, voilà que le cinéaste nous offre l’une de ses pires propositions avec The Wall.

Le sexe et la politique sont-ils les deux côtés d’une même médaille? La quête de pouvoir et la relation de domination au coeur du processus électoral et gouvernemental découlent-elles d’un désir amoureux inassouvi? Avec Les luttes fécondes, l’auteure Catherine Dorion veut brasser la cage.

Arts visuels, arts plastiques, métiers d’art… mais, quand est-il des beaux-arts? L’artiste Mélissa Breault a ouvert sa propre école pour enseigner les techniques du XIXe siècle qui ont fait la grandeur de la représentation visuelle.

Samedi soir dernier, à la Maison symphonique, les Violons du Roy et La Chapelle de Québec présentaient le demi-opéra Le roi Arthur d’Henry Purcell. Sous la direction du fondateur des Violons du Roy, Bernard Labadie, les solistes invités étaient Anna Prohaska, soprano; Daniel Moody, contre-ténor; Andrew Staples, ténor; Tyler Duncan, baryton.

The Space Between Us a beau bénéficier d’un des plus beaux jeux de mots imaginables, il n’en demeure pas moins qu’il enchaîne les stupidités à folle vitesse, et ce durant un trop long deux heures, mais aussi, avec un sérieux souvent abasourdissant. Au moins, son cœur est à la bonne place, ce qui permet jusqu’à un certain point de racheter quelques-uns de ses écarts et de pratiquement conseiller l’écoute de l’oeuvre, maintenant en DVD.

Le roi de l’électro-pop, la légende Française Jean-Michel Jarre (JMJ) présentait jeudi à Montréal son deuxième spectacle en carrière sur le sol canadien. Après avoir enflammé la ville de Toronto mardi soir, c’était au tour du Centre Bell de subir ce raz-de-marée d’effets visuels immersifs concocté pour la toute première fois par le parrain de la musique électronique.

« Anne est morte, il y a quelques minutes. Elle sera de retour sous peu, le temps de se transférer sur sa copie de sauvegarde: quinze secondes, tout au plus, pendant lesquelles elle doit cartographier ses souvenirs, afin de s’assurer que la nouvelle Anne qui prendra le relais lui sera identique en presque tous points. » Ces mots tirés de la page web de l’Espace Libre résument la pièce de théâtre La Singularité est proche, inspirée d’un essai de Ray Kurzweil. Sous la forme d’un spectacle de plus d’une heure, un transfert de données de quinze secondes est amené à l’échelle humaine.

Il y a plus d’une décennie, une sympathique comédie sans trop de prétention s’amusait à s’approprier le conflit anglo-franco du Québec versus le Canada pour en faire un succès qui est devenu historique dans notre filmographie. Bien des années plus tard, tout a changé et, si bien des réalités ont évolué (ou régressé, c’est selon), cette suite aussi inutile qu’insupportable semble définitivement provenir d’une autre époque.