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La première incursion dans le monde de l’animation de l’indescriptible scénariste qu’est Charlie Kaufman, désormais réalisateur, peut paraître simpliste, voire spectaculairement minimaliste aux premiers abords, plus que de coutume en fait. Il ne faut toutefois pas se méprendre ni par aucun cas sous-estimer l’œuvre puisqu’à l’instar de tous ses autres scénarios, une fois le générique tombé, le long-métrage s’immiscera en nous pour nous hanter, et ce, longtemps.

Il n’y a rien comme Série noire. Bien sûr, la série se nourrit de références et d’une culture riche qui la rend plus forte, mais que ce soit au Québec ou la télévision en général, c’est une audace qui a son propre souffle et, simplement parce qu’on a voulu pousser le tout encore plus loin dans sa deuxième saison, cela devrait être une raison amplement suffisante pour ne manquer sous aucun prétexte la suite de ces indescriptibles aventures.

Cela fait déjà trois ans que l’humoriste Martin Matte a troqué la scène pour le petit écran dans le but de nous livrer une hilarante télésérie qui se moque habilement du quotidien. À la fois interprète principal, créateur et auteur, la personnalité fortement appréciée de la critique et du grand public parle avec conviction de son affection et sa fierté évidente envers ce projet qu’il chérit avec attention.

Sorti quelques mois avant que The Force Awakens ne déboule au cinéma, fracassant pratiquement tous les records au box-office, Lost Stars, écrit par Claudia Gray, s’inscrit dans la mouvance littéraire découlant du rachat de Lucasfilm par Disney, et de la relance subséquente de « l’univers étendu » de la saga de science-fiction.

Les chorégraphes Catherine Lafleur et Liliane Moussa ont opté pour une approche populaire de la danse contemporaine. Le programme double Fuck it ! et Finale au sol présenté du 6 au 8 janvier dans le cadre du festival Bouge d’ici, organisé au Théâtre MainLine, revisite la rébellion des années 1990 et le sport dans toute sa splendeur.

Depuis son remarquable Amores Perros, le cinéaste Alejandro González Innáritu s’est toujours intéressé à la bestialité de l’homme. À ce qui le lie, le différencie, l’unit, l’oppose et le ramène à la bête. Moins d’un an après avoir raflé les grands honneurs avec son audacieux et jouissif Birdman, dont trois Oscars incluant le meilleur film et la meilleure réalisation, il retourne dans la violence avec son époustouflant The Revenant, un souffle épique qui en laissera plus d’un sans voix.

Dans le cadre de l’an 2 de sa présentation de l’Intégrale des cantates de Bach, l’Ensemble I Musici de Montréal, présentait le 19 décembre dernier, les trois premières cantates de l’Oratorio de Noël, sous la houlette du chef Jean-Marie Zeitouni. Pour l’occasion, l’ensemble était augmenté d’une dizaine de musiciens invités et du Chœur du Studio de musique ancienne de Montréal et, pour les besoins de l’œuvre, de Kimy McLaren, soprano, Mireille Lebel, alto, Frédéric Antoun, ténor et Steven Labrie, baryton.

Issu de Saturday Night Live, le cinéaste Adam McKay a, au cinéma, toujours été associé avec son partenaire de longue date Will Ferrell. Il est donc surprenant de le voir s’en dissocier dans son long-métrage le plus ambitieux à ce jour qui s’intéresse à un sujet qui est loin d’être simple: la crise financière d’il y a moins d’une décennie.

Les comédies romantiques se font par centaines chaque année et Sleeping With Other Peopleréussit l’exploit de se frayer un chemin plus mémorable de par la justesse de son écriture et l’excellence de sa distribution. Comme son passage en salles a été plutôt discret, voilà l’occasion rêvée de le rattraper puisque le film s’amène en DVD!