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Race avait tout pour représenter l’apothéose cinématographique du cinéma actuel et rassembleur. Toutefois, on a l’impression que malgré des qualités évidentes, le long-métrage se contente d’une propagande américaine typique tout en passant à côté de ses aspects les plus intéressants.

C’était soir de fête à la Maison symphonique, mardi, alors que l’Orchestre du Festival de Budapest s’arrêtait dans la métropole le temps d’un concert.

Il est toujours délicat de se prononcer sur des EP: ces mini-albums contiennent d’habitude une poignée de pièces à partir desquelles il est difficile de dresser un portrait critique complet. Plus complet, enfin, que ce qu’il est possible de tirer de quatre ou cinq chansons envoyées en hâte aux journalistes culturels.

Longtemps confiné au septième art, le mythe des zombies s’est peu à peu répandu dans d’autres secteurs médiatiques: à la télévision, bien sûr, avec une télésérie comme The Walking Dead, mais aussi entre les pages de divers livres et bandes dessinées. Ironiquement, World War Z a suivi le chemin inverse, obtenant un succès important en librairies avant d’aller pourrir au grand écran.

Attendue avec impatience durant la décennie et demie qui a su faire grandir son culte, il est impossible de ne pas cacher sa déception face au produit qui nous est ici livré, alors que la suite de Zoolander nous montre une farandole d’opportunités manquées.

Les récits qui commencent avec la prémisse « Et si le sort d’Untelle ou d’Untel avait été différent? » ont effectué une résurgence marquée au cours des dernières décennies. Fascination pour un futur qui ne sera jamais ou nostalgie d’un monde dans lequel les choses auraient pu être différentes? Que ce soit dans les diverses expérimentations utopiques et dystopiques de la science-fiction ou dans les récits à saveur plus historique et spéculative, le genre continue d’intriguer et de soulever des questions aussi pertinentes que profondément humaines; après tout, combien de fois ne nous sommes-nous pas demandé ce qui se serait produit si nous avions fait un choix différent à un moment donné de nos vies? C’est précisément le sujet de The Secret Annex, qui nous propose une version revisitée de l’Histoire dans laquelle la jeune femme aurait survécu.

Mon amie et moi arrivons à l’Espace Libre. Il y a de la musique pop, une table de salon qui semble être toute droit sortie de chez ma grand-mère, entourée de gradins dans lesquels nous prenons place. De l’autre côté de la salle, de grandes tables rondes, préparées pour ce qui semble être un banquet. Plus que dans un théâtre, nous avons le sentiment d’être chez quelqu’un… Et nous découvrons par la suite que ce n’est pas à une pièce de théâtre que nous allons assister, mais à un jeu.

À force de trop vouloir en faire, l’adaptation fort attendue du personnage de bandes dessinéesDeadpool s’investit certainement dans l’irrévérence, mais préfère user de facilités à la chaîne au lieu de prioriser l’audace. Le résultat, équivalent à un délire de petits garçons qui sont tombés sur la tête à plusieurs reprises, est rapidement lassant, ça, bien sûr, si l’on implique qu’il a été ne serait-ce qu’un peu amusant ici ou là.

Les romans historiques ont souvent l’avantage, lorsqu’ils sont bien écrits, de faire découvrir une région, et surtout une période rarement explorée par les auteurs les plus connus d’un style littéraire. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne les romans policiers. Et n’en déplaise à Michael Connelly et au défunt (et regretté) Henning Mankell, il fait parfois bon quitter Los Angeles et les terres tristes de la Scanie pour voyager un peu.

Les romans Harlequin se sont modernisés, mais n’ont probablement pas gagné en qualité comme se reproduisent plus vite que leurs ombres les films issus de romans de Nicholas Sparks et tous leurs équivalents. The Choice en est le plus récent fardeau.