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Les chorégraphes Catherine Lafleur et Liliane Moussa ont opté pour une approche populaire de la danse contemporaine. Le programme double Fuck it ! et Finale au sol présenté du 6 au 8 janvier dans le cadre du festival Bouge d’ici, organisé au Théâtre MainLine, revisite la rébellion des années 1990 et le sport dans toute sa splendeur.

Depuis son remarquable Amores Perros, le cinéaste Alejandro González Innáritu s’est toujours intéressé à la bestialité de l’homme. À ce qui le lie, le différencie, l’unit, l’oppose et le ramène à la bête. Moins d’un an après avoir raflé les grands honneurs avec son audacieux et jouissif Birdman, dont trois Oscars incluant le meilleur film et la meilleure réalisation, il retourne dans la violence avec son époustouflant The Revenant, un souffle épique qui en laissera plus d’un sans voix.

Dans le cadre de l’an 2 de sa présentation de l’Intégrale des cantates de Bach, l’Ensemble I Musici de Montréal, présentait le 19 décembre dernier, les trois premières cantates de l’Oratorio de Noël, sous la houlette du chef Jean-Marie Zeitouni. Pour l’occasion, l’ensemble était augmenté d’une dizaine de musiciens invités et du Chœur du Studio de musique ancienne de Montréal et, pour les besoins de l’œuvre, de Kimy McLaren, soprano, Mireille Lebel, alto, Frédéric Antoun, ténor et Steven Labrie, baryton.

Issu de Saturday Night Live, le cinéaste Adam McKay a, au cinéma, toujours été associé avec son partenaire de longue date Will Ferrell. Il est donc surprenant de le voir s’en dissocier dans son long-métrage le plus ambitieux à ce jour qui s’intéresse à un sujet qui est loin d’être simple: la crise financière d’il y a moins d’une décennie.

Les comédies romantiques se font par centaines chaque année et Sleeping With Other Peopleréussit l’exploit de se frayer un chemin plus mémorable de par la justesse de son écriture et l’excellence de sa distribution. Comme son passage en salles a été plutôt discret, voilà l’occasion rêvée de le rattraper puisque le film s’amène en DVD!

Il y a des cinéastes au style si particulier que leur œuvre porte une signature qui ne peut que leur convenir. L’indomptable Quentin Tarantino en fait partie et livre indubitablement un film dont lui seul peut en être l’auteur avec son époustouflant The Hateful Eight, une proposition claustrophobique et hivernale qui pousse étonnamment plus loin les plus belles folies de son incorrigible audace.

Difficile de faire suite à un film comme La Grande Bellezza, puisqu’à l’image de son titre on y trouvait une proposition d’une beauté inoubliable. S’il semble se baser sur les mêmes élans visuels tout en respectant son propre style maniéré, Paolo Sorrentino nous revient avec Youth, un opus créatif qui séduit, mais qui n’impressionne pas.

On oublie souvent la spécificité de Montréal lorsqu’on la compare aux autres villes. L’exposition Une modernité des années 1920 Montréal, le Groupe de Beaver Hall présentée du 24 octobre 2015 au 31 janvier 2016 au Musée des beaux-arts de Montréal nous rappelle la morphologie urbaine de cette métropole, la première du pays.

Fortement pressenti pour les Oscars et les grands honneurs de fin d’année, Brooklyn est un film académique qui a tout pour plaire. Oui, c’est certainement un beau film. Oui, c’est également un bon film. Un grand film? Loin de là toutefois.