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Deux fils à papa mégalomanes, mais dépressifs, cachant tous deux une identité secrète, décident de se livrer une guerre sans merci dans un jeu de chat et de souris contrôlé sournoisement par un millionnaire psychotique. Dans tout autre film ce serait le synopsis d’un sérieux cas de démence, mais ici, c’est la prémisse d’un nouvel univers interminable de superhéros en guise d’histoire, si l’on ose accepter qu’il y en a bien une…

Le problème avec ce film sur Lance Armstrong, le cycliste déshonoré, au-delà de mettre en images un personnage particulièrement désagréable, est d’avoir de la difficulté d’avaler la supercherie qui se trame sous nos yeux, non seulement de la part de l’histoire pratiquement trop incroyable pour être vraie, mais aussi de l’absence de personnalité du film qui essaie d’imiter avec trop peu de succès des méthodes qui ne veulent tout simplement pas fonctionner.

François Truffaut et Jean-Luc Godard, ces deux icônes qui ont porté la Nouvelle Vague et dont la dispute notoire saisit l’imaginaire encore aujourd’hui, ont fait l’objet de plusieurs écrits et documentaires. S’ils ont d’abord cherché ensemble à bousculer la rigidité d’un cinéma qui ne les interpellait pas tant, ils se sont finalement éloignés l’un de l’autre, tant dans leur vision du cinéma que dans leurs idéologies respectives. Il s’agit d’ailleurs de la ligne directrice du documentaire Truffaut, Godard: scénario d’une rupture, présenté dans le cadre du FIFA.

Il y a huit ans déjà, surfant sur le succès inestimable de la télésérie Lost qui a changé le visage de la télévision, le grand manitou qu’est J.J. Abrams a produit un mystérieux film qui non seulement a su redonner ses lettres de noblesse au found footage movie, avant que le genre ne dérape, mais a également su donner une carrière à des inconnus au grand talent. Nul doute que ce très efficace nouvel opus provenant des mêmes bases saura en faire autant.

La fort bien huilée machine Netflix tournait à plein régime, vers la fin de la semaine dernière, alors qu’approchait la date de sortie de la tant attendue quatrième saison de la télésérie House of Cards.

La guerre gronde aux frontières de la Russie. À Moscou, un gouvernement ultranationaliste a entrepris de reformer l’empire soviétique, dusse-t-il déclencher une guerre régionale, voire mondiale. L’année n’est cependant pas 2014, avec Poutine au pouvoir au Kremlin, mais plutôt 2008, et l’action se déroule dans le jeu Ghost Recon.

Quand rien ne fonctionne, on ne sait jamais vraiment qui blâmer. Et si Whiskey Tango Foxtrot porte d’une certaine façon bien son nom (il s’agit ici d’initiales qui nous ramènent à What The Fuck), contrairement à ses propres croyances, il est certainement vraiment moins divertissant qu’il ne pense le prétendre, sinon pas du tout, laissant son spectateur reposer dans un bain de fusillades, d’explosions, de vulgarités et, surtout, d’ennui.