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Succès surprise pour des tas de raisons, Olympus Has Fallen a fait exploser le box-office il y a trois ans. Pourtant, même s’il était réalisé par Antoine Fuqua et que sa distribution était plus que prestigieuse, l’exercice ne volait pas nécessairement bien haut ce qui explique difficilement pourquoi on a voulu y faire une suite. Dieu merci, celle-ci réussit le pari risqué d’être encore terriblement plus pire que son prédécesseur, et ça, franchement, ce n’était pas donné.

S’il se la joue feel-good movie et biopic sportif dans les règles de l’art, un peu trop même par moment, Eddie the Eagle est un crowd-pleaser fortement fonctionnel qui s’assure de réchauffer les cœurs et de faire grossir le sourire au visage de ses spectateurs en se permettant de modifier ne serait qu’un tantinet les morales qu’on aime habituellement apposer aux histoires de ce genre.

Déjà reconnu comme étant le film sur l’Égypte qui ne met en scène aucun Égyptien, en plus d’avoir été tourné en Australie, Gods of Egypt pourrait certainement être la comédie la plus involontaire et la plus coûteuse de l’année, mais le résultat est si pitoyable qu’il se contente d’être une aberration.

Sur le socle de Ben-Hur (1959) et la montre anachronique et de The Ten Commandments (1956) mettant en vedette Charlton Eston, Hollywood a produit une multitude de versions de la vie de Jésus par le culte du héros et la magnification de sa scénographie dispendieuse. Après avoir arpenté le territoire américain, les frères Coen retournent au bercail des grands studios avec Hail Ceasar! (2016).

Attendue avec impatience durant la décennie et demie qui a su faire grandir son culte, il est impossible de ne pas cacher sa déception face au produit qui nous est ici livré, alors que la suite de Zoolander nous montre une farandole d’opportunités manquées.

Voué à l’échec sur papier, Heist est loin d’être révolutionnaire ou particulièrement bien fait ou ficelé. Il n’en demeure pas moins la solution idéale pour passer un sacré bon moment divertissant où l’on ne se casse aucunement la tête. Tant mieux, puisqu’il est disponible depuis peu en DVD.

L’adaptation cinématographique de la série de romans The 5th Wave est passée à quelques degrés d’être la plus belle réponse à tous ces films d’ados post-apocalyptique qui nous envahissent depuis plusieurs années déjà tellement tous les clichés semblent s’être décidés à s’y retrouver. La différence par contre c’est que le tout se prend diablement trop au sérieux lui enlevant rapidement toute crédibilité et, du coup, tout intérêt.