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Sans nécessairement être extraordinaire, Maryland contient un lot particulièrement nombreux de qualités qui permettent aux spectateurs de passer un moment de cinéma aussi satisfaisant qu’hypnotisant alors que presque tous nos sens sont sollicités.

Un ouvrier au chômage prend un emploi de gardien de sécurité dans un magasin à grande surface. Le cinéaste Stéphane Brizé rend la gravité de cette réalité avec son film La loi du marché (2015) pour lequel Vincent Lindon (La moustache (2005), Chaos (2001)) a reçu le Prix d’interprétation à Cannes l’année passée.

Bien qu’on l’ait cruellement mésestimé, il est certainement difficile de faire suite à un long-métrage aussi charmant et original que le brillant Seeking a Friend for the End of the World. Il est donc dommage de voir Lorene Scafaria revenir avec un film cruellement conventionnel, amputé de toute originalité, mais, néanmoins, habité d’un charme à l’image de sa séduisante distribution.

Dans un désir évident de vouloir provoquer et changer quelque peu les choses, Jodie Foster, dans ce nouvel effort derrière la caméra, a également peur de trop choquer et se contente de quelque chose de trépidant, certes, mais qui ne va pas nécessairement plus loin que les conventions des genres auquel son long-métrage aspire. Un divertissement donc, sans plus.

Bien conscient que « les troisièmes films sont souvent les pires », Bryan Singer ne prend aucune chance et se permet de piger dans tout (ou presque) de ce qui a le mieux fonctionné précédemment pour en doser le tir. Dommage toutefois que la cohésion n’égale pas la longueur de ce long-métrage qui fait grincer des dents plutôt que d’emplir excitation lors de ses 144 minutes plus ou moins mouvementées.

Dans l’ultime dilemme à savoir si trop c’est trop ou trop c’est comme pas assez, disons que Marvel (sous la gouverne de l’impitoyable Disney) commence à se faire roi, produisant à nouveau un produit générique qui ne manque certainement pas d’éléments intéressants, mais offrant bien peu de profondeur pour en justifier l’ensemble. Reste alors une formule néanmoins gagnante qui continue d’avoir toute une longueur d’avance sur DC Comics, proposant à la ligne près la même prémisse que Batman V Superman: Dawn of Justice sans le pathétisme de ce dernier.

« Préparez-vous à mourir ». Le slogan, accolé au premier volet de la série de jeux Dark Souls, s’est depuis imposé comme mantra de la saga de From Software publiée par Bandai Namco. Alors que Dark Souls, troisième du nom, débarque sur consoles et sur PC, force est d’admettre que les développeurs flirtent toujours autant avec le concept de difficulté extrême, sans nuire volontairement au joueur.

Plagiat ou deuxième vie? Le débat est lancé, mais cette farandole d’inventivités techniques épate à l’usure cette redite qui finit par manquer cruellement de souffle tout comme de fraîcheur.