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    L'affiche du film

    Whiskey Tango Foxtrot: dans les méandres de l’incongruité

    0
    Par Jim Chartrand le 4 mars 2016 Cinéma / Télévision, Culturel

    Jim Chartrand

    Quand rien ne fonctionne, on ne sait jamais vraiment qui blâmer. Et si Whiskey Tango Foxtrot porte d’une certaine façon bien son nom (il s’agit ici d’initiales qui nous ramènent à What The Fuck), contrairement à ses propres croyances, il est certainement vraiment moins divertissant qu’il ne pense le prétendre, sinon pas du tout, laissant son spectateur reposer dans un bain de fusillades, d’explosions, de vulgarités et, surtout, d’ennui.

    Basé sur une histoire vraie, on y raconte l’histoire d’une femme qui voit sa carrière journalistique sans histoire changer du tac au tac lorsqu’elle est envoyée en Afghanistan pour en couvrir l’actualité pour les nouvelles télévisées. On est aux alentours de 2004, et en plein chaos.

    Si le sujet de la guerre et de tout le reste a son côté dramatique, on préfère tout alléger par le rire et l’humour bon marché. Le hic, c’est que le film semble penser que le seul moyen de faire de l’humour c’est en étant vulgaire (tous les sous-titres sont un ramassis de gros mots), insultant, et de faire référence au sexe le plus souvent possible. Pendant plus de la moitié du long-métrage, tel le plus grand obsédé sexuel qu’on puisse imaginer, on fera encore et encore et encore référence au sexe de toutes les façons possibles, jusqu’à en banaliser l’acte que ce soit avec des chiens, des ânes ou même des humains en réutilisant le stéréotype facile de la fille maladroite et du séducteur grossier.

    C’est là que le film agace principalement, ce, dans sa façon de ressasser cliché après cliché et de constamment faire sentir sa mise en scène appuyée. Dénué de toute poésie ou de désir artistique, tout l’inverse du plus satisfaisant A Perfect Day qui s’offrait pas mal le même mandat en faisant véritablement rire, on s’empresse de caser les personnages et d’apposer une émotion à chaque situation (la tristesse, l’hésitation, l’amour, la colère et on en passe, en l’accompagnant toujours d’une musique ou d’un chanson soi-disant appropriée).

    Faut croire que le brillant Crazy, Stupid, Love de Glenn Ficarra et John Requa était un magnifique accident de parcours puisque tout le reste de leur filmographie est aussi fade et stéréotypé que leur plus récent opus, que ce soit les paresseux I Love You Philip Morris et Focus. Et pourtant, ils réussissent toujours à assembler d’impressionnantes distributions et s’il renoue avec Margot Robbie, ils ne savent toujours pas quoi en faire, noyant sa performance tout comme de tous ses coéquipiers, de Billy Bob Thornton à Alfred Molina, en passant par Josh Charles. Quand même les charmes de Tina Fey ne réussissent pas à sauver l’ensemble, on est mal barré, encore plus lorsque son étonnante chimie avec Martin Freeman ne survient que bien trop tard.

    D’ailleurs, c’est là que se trouve un autre des problèmes majeurs du film: le ton. Bohème et errant tout comme anecdotique dans sa chronologie et sa temporalité, on a beau constamment prioriser l’humour que ce soit en dialogues, situations ou performances, on ne s’empêche pas d’être par moment plus tendu, plus triste, plus choquant ou même larmoyant, que ce soit dans cette scène de massacre qui semble s’être échappé du terrible 13 Hours de Michael Bay que dans son incongrue finale qui se veut repentante et qui essaie de tout pardonner comme dans un film qui fait la gloire au christianisme: ce n’est pas la faute à personne, il faut vivre du mieux qu’on peut, alléluia!

    Whiskey Tango Foxtrot est donc un film qui se cherche beaucoup et qui rate pratiquement tout ce qu’il essaie n’en déplaise à ses intentions plus qu’honorables de rendre hommage à une réalité d’hier dont on ne parle certainement pas assez. Fort dommage.

    4/10

    Whiskey Tango Foxtrot prend l’affiche ce vendredi 4 mars.

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    Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

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