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Depuis le 6 septembre et jusqu’au 14 octobre, le théâtre Jean-Duceppe présente, en collaboration avec Le Trident et LAB87, Quand la pluie s’arrêtera. Il s’agit d’un texte d’Andrew Bovell, traduit et mis en scène par Frédérick Blanchette. Dans la distribution, on retrouve Véronique Côté, Normand d’Amour, David Laurin, Christian Michaud, Alice Pascual, Marco Poulin, Paule Savard, Linda Sorgini et Maxime Robin.

Imaginez un monde où tous les services numériques sont concentrés sous un même toit. Un monde où l’accumulation de données personnelles pose de graves problèmes éthiques. Imaginez ensuite un film qui rate la cible en s’avérant incapable de s’attaquer à ces problèmes qui sont pourtant extrêmement contemporains – et inquiétants. 

Il y a quelque chose d’intemporel dans le roman Madame Bovary, de Gustave Flaubert. Cette histoire d’une femme désirant plus que tout échapper à une vie ennuyante de province qui se retrouve, bien malgré elle, dans une existante tout aussi vide de sens que celle qu’elle voulait fuir. Voilà pourquoi l’oeuvre, reprise mercredi sous forme théâtrale sur le Plateau-Mont-Royal, donnait encore l’impression d’être au goût du jour.

Le problème avec Aftermath, c’est que tout dégénère lentement, mais sûrement. Poussant une idée intéressante en un bordel de ridicule qui ne rend pas justice aux nombreux talents qu’on a voulu exploiter. Cela rend l’écoute intrigante, mais pas nécessairement gagnante pour ceux qui oseront insérer le DVD dans un lecteur.

Adapté du roman de Nikolaï Leskov, Lady Macbeth, qui prenait récemment l’affiche au Québec, est un film sur la passion, la colère, le meurtre… mais surtout sur l’ennui. L’ennui ressenti par le personnage principal, certes, mais aussi – hélas! – l’ennui qu’éprouve le cinéphile à l’écoute de ce long-métrage.

On a souvent l’impression que les propositions cinématographiques se suivent et se ressemblent. Néanmoins, il arrive que des œuvres d’exception se glissent entre les autres et A Ghost Story, nouveau joyau du talentueux David Lowery, est un long-métrage qui fait lentement, mais sûrement ses preuves pour (évidemment) nous hanter habilement en s’avérant être une pièce d’art probablement plus grande que nous, plus grande que le monde même. Rien de moins.

Comment décrire Les insouciants, plus récent roman de l’auteur d’origine montréalaise Peter Behrens? Faut-il parler d’une saga historique? D’une représentation du climat politique européen durant la période allant des premiers jours de la Grande Guerre à la veille de l’éclatement du deuxième conflit mondial? D’une histoire d’amour qui se déroule au mauvais moment, au mauvais endroit?

Good time arrive à point pour remettre les pendules à l’heure. En effet, si vous étiez en train de rater le bateau, à l’instar de Kristen Stewart qui s’émancipe avec brio grâce à Assayas, Pattinson multiplie les collaborations dorées pour pousser ses capacités au firmament, poussant les deux vedettes d’une franchise dont on ne prononcera pas le nom, à mener de front l’élite de la relève d’acteurs d’aujourd’hui. Mieux, le nouveau film des frères Safdie est rien de moins qu’électrisant.

FTA

Revisiter l’œuvre de Shakespeare dans une sobriété absolue, où les mots ont plus d’importance que l’action, c’est ce que Tiago Rodriguez nous offre sur le plateau avec Antoine et Cléopâtre, l’histoire bien connue de cet amour impossible entre l’héritier de l’Empire Romain et la reine d’Égypte. En toute simplicité scénique mais avec grande force expressive, cet homme sait indéniablement raconter.