À l’instar de leurs aînés, les jeux Canadiens, soit ceux âgés de 2 à 17 ans, sont tout aussi passionnés de technologie, révèle une récente enquête de l’Observateur des technologies médias (OTM). Cette même enquête indique par ailleurs que la plateforme sociale Snapchat, que l’on aurait pu croire reléguée aux oubliettes numériques, trouve preneur au sein de la moitié des enfants et adolescents d’ici.
Toujours selon les données de l’OTM, près de la moitié des 2 à 17 ans (48%) ont ainsi utilisé cette application mobile au cours du dernier mois. Snapchat permet d’envoyer des photos ou de courtes vidéo, souvent sous forme de messages à la durée de vie limitée.
« Et les utilisateurs de Snapchat sont dévoués: 80% d’entre eux utilisent la plateforme tous les jours », lit-on dans le communiqué de l’OTM.
Cet intérêt pour la technologie s’étend aussi aux jeux vidéo: quatre répondants sur cinq (79%) ont indiqué avoir joué à un jeu depuis les 30 derniers jours. Et loin de se contenter de s’installer devant la télévision ou l’ordinateur pour utiliser une console ou un ordinateur, comme à une certaine époque, les jeunes se sont plutôt tournés vers les appareils portatifs; plus de la moitié (55%) des enfants utilisent des tablettes électroniques ou un téléphone pour jouer.
Cette passion pour le jeu vidéo se décline aussi d’une façon qui risque moins de plaire aux parents: au moins 20% des enfants sondés ont dépensé de l’argent pour acheter de la monnaie virtuelle dans un titre numérique, comme par exemple des V-Bucks dans l’extrêmement populaire Fortnite, ou encore des Robux dans le tout aussi connu Roblox, entre autres exemples.
L’OTM ne précise toutefois pas si ces dépenses sont effectuées avec les fonds dont disposent les jeunes, ou si ceux-ci se tournent vers leurs parents (et leur carte de crédit) pour effectuer les transactions en question.
Enfin, la quasi totalité des parents (92%) ont affirmé « prendre des mesures pour veiller à la sécurité de leurs enfants sur les médias sociaux, comme engager des discussions sur la façon de se protéger en ligne, activer des contrôles parentaux, modifier les paramètres de confidentialité et surveiller leurs publications en ligne »; et un bon nombre d’entre eux (64%) affirment utiliser plus d’une méthode en ce genre.