Ici par hasard fait les choses différemment. À un point tel, en fait, qu’on ne voit peu ou pas passer les 105 minutes de cette pièce. Une fois les lumières rallumées, on sera fort satisfait d’avoir fait travailler ses méninges, mais aussi ses zygomatiques. Une oeuvre à voir.
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Constellée de moments fort bien choisis et interprétés, Créatures est une oeuvre plombée par un certain laissez-aller, un flou artistique, certes, mais surtout, ultimement, passablement ennuyant. C’est bien dommage…
Opus plaît donc, mais ne satisfait que moyennement, son appréciation dépendant d’à quel point les spectateurs voudront s’abandonner à une proposition aussi déconcertante.
Avec pour seuls surtitres, le nom ou le titre des personnes qui arrivent sur scène, le spectateur arrive à suivre l’histoire originale ou à inventer sa propre histoire, tellement la chorégraphie et ses interprètes sont éloquents.
Exercice de style franchement intéressant, surtout pour les cinéphiles qui s’intéressent au monde des médias, mais aussi un rappel de la fragilité des relations internationales et de l’apparente impossibilité de parvenir à la paix, au Proche-Orient, September 5 vaut assurément la peine d’être vu.
Le réalisateur Walter Salles réussit à concentrer, au sein d’une poignée de gens, voire au sein d’une seule femme, toute l’horreur de la dictature qui a terrorisé le Brésil.
Au son d’une musique de circonstance (Antoine Bédard) et sous des éclairages (Robin Kittel-Ouimet) subtils, mais très efficaces, Évelyne Rompré casse la baraque. Courez la voir jusqu’au 15 février.
Un peu poquée, à l’instar de bon nombre de ces jeunes qui entrent et sortent du système de la DPJ, Monstres apporte un point de vue très humain à cette crise qui dévore lentement notre société. À voir.
Malgré tout, on apprécie grandement le jeu des quatre interprètes, Isabelle Blais, David Boutin, Inès Defossé et Alice Pascual, qui virevoltent à travers les magnifiques gigantesques pièces amovibles du décor. Et si la réflexion sociologique et philosophique de Contre toi est incomplète, il s’agit tout de même d’un fort agréable moment de théâtre.
Troisième film de la réalisatrice Gia Coppola, THE LAST SHOWGIRL présente la vie de femmes usées par la vie, à qui l’on décide de couper les ailes, une fois leur « date de péremption » atteinte.