Browsing: disney

Vilipendé à cause des attentes que son volet précédent a avec surprise créées, Guardians of the Galaxy Vol. 2 n’a probablement pas autant satisfait que tous s’y attendait. Néanmoins, le plus récent Marvel à être disponible en DVD, à défaut d’être trop long, s’avère être un blockbuster survitaminé qui divertit à défaut d’abuser sur le plan émotionnel, un petit ajout au premier film dont on n’avait pas nécessairement besoin.

Disney Marvel veut les droits de Spider-Man depuis tellement longtemps déjà que maintenant qu’ils se sont enfin approprié le butin des mains de Sony, ils ont couru plus vite que leur ombre pour livrer un film qui anticipe le plaisir avant même d’avoir laissé le temps au spectateur de le ressentir. Après tout, quand ton film de superhéros débute avec la genèse de ton vilain de service, disons que cela en dit long sur là où résident les forces de ton entreprise.

Disney a passé des décennies à enrober les jeunesses des uns et des autres de rêves tous plus beaux les uns que les autres. Au fur et à mesure qu’il est devenu le terrible monstre capitaliste qu’on connaît aujourd’hui, il semble s’être donné comme mission récemment de détruire peu à peu tous cesdits rêves pour se mettre à la sauce formatée d’aujourd’hui. Sa reprise en « réel » de l’indémodable Beauty and the Beast ne fait pas exception et promet beaucoup de cauchemars.

Marvel nous a souvent appris que c’était ses films de superhéros les plus inattendus qui s’avéraient les plus surprenants et souvent satisfaisants. Cela expliquerait l’incommensurable succès du premier volet des Guardians of the Galaxy, qui a été accueilli à bras ouverts autant par la critique que par le public. Voilà que toute la bande revient dans une nouvelle aventure survitaminée qui veut absolument faire plaisir, peut-être même un peu trop, à défaut de divertir amplement.

Les dés sont jetés: il ne reste probablement plus qu’une ou deux saisons avant que la série d’animation Star Wars Rebels rejoigne la trame narrative du film Rogue One, lui-même prélude à l’iconique A New Hope, tout premier épisode de la saga de la Guerre des Étoiles. Avec un petit air de fin d’époque, les gens de chez Disney offrent ainsi une troisième saison des aventures d’Ezra Bridger particulièrement solide.

Deux champions du box-office se disputent les tablettes des magasins et des vidéos dès mardi. Une belle chance pour les retardataires de rattraper deux dérivés, l’un, d’une des franchises les plus lucratives de tous les temps, l’autre, d’une des téléséries marquantes de la culture québécoise.

Depuis le temps, l’empire Disney connait son public mieux que jamais ce qui explique sans mal son enchaînement sans fin de succès. De toute façon, face à une recette éprouvée, la compagnie se contentera de dicter aux spectateurs ce dont ils auront envie, camouflant leur manque d’audace par une maîtrise technique époustouflante. C’est ainsi que Moana, leur plus récent « film de princesses » se contente de réchauffer le cœur, sans nécessairement trop travailler l’esprit.

Sans nécessairement se défaire des tics habituels des films portant sur les origines d’un superhéros tout comme de ceux précis à la recette Disney Marvel, disons que Doctor Strange est possiblement la meilleure chose qui pouvait arriver au besoin de renouveau du Marvel Cinematic Universe, suite à l’avenir incertain des Avengers tels qu’on les connaît aujourd’hui.

Dénué de toute originalité, Rogue One apparaît comme une commande qui a des allures d’attrape-pognon pour le nombre incalculable d’amateurs de la saga Star Wars. Et, à en croire la formidable année de Disney, ce petit pari peu risqué est presque assuré de rapporter gros à l’entreprise, tout en évitant de dépasser les attentes du spectateur.