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Deux champions du box-office se disputent les tablettes des magasins et des vidéos dès mardi. Une belle chance pour les retardataires de rattraper deux dérivés, l’un, d’une des franchises les plus lucratives de tous les temps, l’autre, d’une des téléséries marquantes de la culture québécoise.

Depuis le temps, l’empire Disney connait son public mieux que jamais ce qui explique sans mal son enchaînement sans fin de succès. De toute façon, face à une recette éprouvée, la compagnie se contentera de dicter aux spectateurs ce dont ils auront envie, camouflant leur manque d’audace par une maîtrise technique époustouflante. C’est ainsi que Moana, leur plus récent « film de princesses » se contente de réchauffer le cœur, sans nécessairement trop travailler l’esprit.

Sans nécessairement se défaire des tics habituels des films portant sur les origines d’un superhéros tout comme de ceux précis à la recette Disney Marvel, disons que Doctor Strange est possiblement la meilleure chose qui pouvait arriver au besoin de renouveau du Marvel Cinematic Universe, suite à l’avenir incertain des Avengers tels qu’on les connaît aujourd’hui.

Dénué de toute originalité, Rogue One apparaît comme une commande qui a des allures d’attrape-pognon pour le nombre incalculable d’amateurs de la saga Star Wars. Et, à en croire la formidable année de Disney, ce petit pari peu risqué est presque assuré de rapporter gros à l’entreprise, tout en évitant de dépasser les attentes du spectateur.

Dieu merci, David Lowery n’aura rien perdu de son indéniable sensibilité en joignant les rangs d’Hollywood et surtout de la grosse machine qu’est Disney. Mieux, son adaptation actuelle de Pete’s Dragon, un film familial musical d’autrefois mariant prises réelles et dessins animés, dans la lignée de Mary Poppins, pourrait difficilement être un film pour la famille plus adorable et rassembleur. Pour ceux qui l’auraient raté, voici la chance de le voir ou le revoir avec bonheur.

Au quatorzième opus de la supra-populaire franchise appelée communément MCU pour les intimes et le Marvel Cinematic Universe pour les autres, il est de mise de demander si cette dernière a encore la capacité de se renouveler alors qu’on questionnait précédemment le sentiment de recette éprouvée qui en ressortait. En essayant de tâter de nouveaux territoires, sans crier eurêka trop vite, on peut tout de même avouer qu’il y a encore du potentiel à y déceler.

Dans l’ultime dilemme à savoir si trop c’est trop ou trop c’est comme pas assez, disons que Marvel (sous la gouverne de l’impitoyable Disney) commence à se faire roi, produisant à nouveau un produit générique qui ne manque certainement pas d’éléments intéressants, mais offrant bien peu de profondeur pour en justifier l’ensemble. Reste alors une formule néanmoins gagnante qui continue d’avoir toute une longueur d’avance sur DC Comics, proposant à la ligne près la même prémisse que Batman V Superman: Dawn of Justice sans le pathétisme de ce dernier.

Plagiat ou deuxième vie? Le débat est lancé, mais cette farandole d’inventivités techniques épate à l’usure cette redite qui finit par manquer cruellement de souffle tout comme de fraîcheur.

À force de trop vouloir en faire, l’adaptation fort attendue du personnage de bandes dessinéesDeadpool s’investit certainement dans l’irrévérence, mais préfère user de facilités à la chaîne au lieu de prioriser l’audace. Le résultat, équivalent à un délire de petits garçons qui sont tombés sur la tête à plusieurs reprises, est rapidement lassant, ça, bien sûr, si l’on implique qu’il a été ne serait-ce qu’un peu amusant ici ou là.