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Sur la scène de La Chapelle, deux hommes s’affrontent dans un tournoi dont les règles, pourtant bien précises, finissent par être perverties selon le bon vouloir de l’arbitre. Et dans la salle, le public se prend au jeu. Du moins, pour un temps.

Superproductions violentes, jeux vidéos en zone guerre, parades militaires: on ne manque pas de nous faire miroiter les lauriers du front. Le documentaire Des hommes et de la guerre de Laurent Bécue-Renard présenté le 28 avril au Cinéma du Parc dans le cadre du RIDM + nous montre ce qu’on a tendance à omettre, que la vie des soldats demeure hypothéquée par le choc post-traumatique.

Dans une petite ville du Québec, un incident meurtrier dans une centrale nucléaire plonge une jeune famille dans la tourmente. Une quinzaine d’années plus tard, le retour du père disparu entraînera un nouveau lot de souffrances dans La piscine, le plus récent roman de Jonathan Gaudet.

Le départ. La déchirure. Le vide. Quand l’amour meurt, ne reste souvent que les souvenirs et la tristesse. Dans le cadre d’une création conjointe avec le Centre dramatique national de Haute-Normandie, l’Espace Go présente Les lettres d’amour, une mise en scène de David Bobée et des textes d’Évelyne de la Chenelière.

Cinq gars, cinq filles, trois planches de plywood. C’est tout. Pas de décors grandioses, pas de flafla. Juste l’essentiel. « Juste » des corps. On sent tout de suite que les dix acteurs en ont long à dire et qu’ils ne mettront pas de gants blancs jusqu’aux coudes. D’entrée de jeu, la voix de Jean Charest et une foule qui manifeste. Ça vous rappelle quelque chose?

Ah, Frankenstein… ou plutôt son monstre, même si le second a tendance à prendre la place du premier dans l’imaginaire collectif. Aux pieds de l’oeuvre monumentale de Mary Shelley sont venus s’échouer quantité d’adaptations cinématographiques, et Victor Frankenstein, la dernière en date, ne fait hélas pas exception.

Le problème avec ce film sur Lance Armstrong, le cycliste déshonoré, au-delà de mettre en images un personnage particulièrement désagréable, est d’avoir de la difficulté d’avaler la supercherie qui se trame sous nos yeux, non seulement de la part de l’histoire pratiquement trop incroyable pour être vraie, mais aussi de l’absence de personnalité du film qui essaie d’imiter avec trop peu de succès des méthodes qui ne veulent tout simplement pas fonctionner.

C’est la tempête au-dehors. Le père sort, s’écroule, disparait dans la neige. Quatre frères restent seuls dans leur maison. L’ainé prend les rênes, devient la figure d’autorité face aux trois plus cadets. L’un est studieux, le plus jeune est comique, et Léo est… silencieux.

La fort bien huilée machine Netflix tournait à plein régime, vers la fin de la semaine dernière, alors qu’approchait la date de sortie de la tant attendue quatrième saison de la télésérie House of Cards.