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    Photo: Caroline Laberge

    Les lettres d’amour, le grand cri dans la nuit

    0
    Par Hugo Prévost le 14 avril 2016 Théâtre / Cirque

    Hugo Prévost

    Le départ. La déchirure. Le vide. Quand l’amour meurt, ne reste souvent que les souvenirs et la tristesse. Dans le cadre d’une création conjointe avec le Centre dramatique national de Haute-Normandie, l’Espace Go présente Les lettres d’amour, une mise en scène de David Bobée et des textes d’Évelyne de la Chenelière.

    « Quand tu m’as dit « Je ne t’aime plus », je me suis dit: « Quel courage! » ». Ainsi commence cette oeuvre coup-de-poing présentée à scène ouverte, comme si les spectateurs se trouvaient eux-mêmes au coeur de cette plaie béante laissée par le départ de l’être aimé.

    En nuisette, défaisant un peu plus un lit déjà en bataille, Macha Limonchik est superbe dans sa peine, pleurant d’un côté la disparition du père de ses enfants avant de le vouer aux gémonies, traversée par des émotions aussi cruelles que violentes.

    Entre ces cris du coeur, d’autres appels à l’aide, tirés d’Ovide ceux-là. Comme quoi la douleur amoureuse est intemporelle, que l’être aimé ait été rencontré sur Tinder, ou qu’il soit parti combattre Troie à bord de la flotte grecque.

    En plus de la scénographie éclatée, le groupe Dear Criminals offre une trame sonore éthérée, déchirante, tortueuse. L’ambiance musicale parfaite pour plonger dans l’abîme. Car plongeon il y aura. Dans ce qui est finalement un monologue, Limonchik puise dans son âme pour mettre ses tripes sur la table. Je l’aime, je le hais, je veux qu’il revienne, je veux qu’il meure… le drame est réel, et quiconque a déjà vécu une peine d’amour connaît ce vide qui ronge la poitrine, ce puits sans fond où se trouvait le coeur l’instant d’avant.

    On se rappellera longtemps cette magnifique phrase prononcée par le personnage de Limonchik, alors qu’elle se souvient d’un moment passé au musée avec son ex-mari: « Je ne pleurai pas à cause de la beauté du marbre, je pleurai en raison de la laideur de tout le reste. » Comme si l’amour était quelque chose de séparé de la réalité, comme si la relation était placée sur un piédestal, monument intouchable à la surface duquel apparaîtront forcément, au fil du temps, d’irréparables lézardes.

    Quelques petits accrocs empêchent toutefois de ressortir de l’Espace Go en étant pleinement satisfait: l’utilisation, d’abord, d’un système de tuyaux pour faire pleuvoir sur la scène. Si l’idée a du bon et impressionne franchement lors de sa première utilisation, à la troisième ou quatrième occasion, le spectateur commence à se lasser. Idem pour les cabrioles d’Anthony Weiss, à la fois l’amant déchu et artiste de cirque accompli qui se balance en se suspendant à des câbles. Ses performances apparaissent hélas peu à peu comme une manière de combler un vide. Idem pour les lettres d’Ovide, dont le ton et la complexité surpassent de loin ce qu’a écrit Mme De la Chenelière.

    Bref, Les lettres d’amour se traînent un peu les pieds, et l’oeuvre finit davantage par tenir de la lubie d’artiste que de la représentation théâtrale. Ce qui est bien dommage, d’ailleurs, puisque l’idée fondatrice est solide, tout comme la performance de Mme Limonchik.

    Les lettres d’amour, d’Évelyne de la Chenelière et avec des textes d’Ovide. Mise en scène et scénographie de David Bobée. Avec Macha Limonchik et Anthony Weiss. Musique: Dear Criminals.

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    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

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