Difficile d’affirmer qui était le plus virtuose entre le chef d’orchestre russe Vasily Petrenko et le pianiste français Jean-Yves Thibaudet. Une chose est certaine, il y a de ces duos qui sont plus que complices; ils sont gagnants. C’était le cas mercredi à la Maison symphonique, alors que l’OSM livra une époustouflante prestation franco-russe digne des plus grands concerts du répertoire classique.
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Quartier décimé, quartier pauvre, souvent uniquement ramené à ce qui fut jadis, Centre-Sud est un endroit pas comme les autres auquel la documentariste et cinéaste Anaïs Barbeau-Lavalette et l’acteur et comédien Émile Proulx-Cloutier donnent vie sur les planches de l’Espace libre.
Bien conscient que « les troisièmes films sont souvent les pires », Bryan Singer ne prend aucune chance et se permet de piger dans tout (ou presque) de ce qui a le mieux fonctionné précédemment pour en doser le tir. Dommage toutefois que la cohésion n’égale pas la longueur de ce long-métrage qui fait grincer des dents plutôt que d’emplir excitation lors de ses 144 minutes plus ou moins mouvementées.
Sur la scène de La Chapelle, deux hommes s’affrontent dans un tournoi dont les règles, pourtant bien précises, finissent par être perverties selon le bon vouloir de l’arbitre. Et dans la salle, le public se prend au jeu. Du moins, pour un temps.
Incompréhensiblement renommé Tous dans le sud au Québec, cette suite du succès surprise Babysitting n’était certainement pas souhaitée et en offre bien peu pour l’intelligence du cinéphile, ce qui est dommage.
Les 6 et 7 mai dernier, on assistait à la première collaboration entre l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) et Danse danse, avec l’oeuvre Anatomie d’un souffle, présentée dans la grandiose Maison symphonique.
L’album tombe comme une tonne de briques. Le maître de l’électronique rétro, Perturbator, lançait jeudi son tout nouvel album The Uncanny Valley. Mieux encore, le titre était rendu disponible une journée plus tôt que prévu directement sur YouTube, et ce par nulle autre que Blood Music, la maison de disques de l’artiste.
Avec le documentaire Montréal New wave projeté à la Cinémathèque québécoise, Érik Cimon cerne le mouvement qui a éclaté autour du synthétiseur. Ce qu’on considère comme « nouveau » au tournant des années 1980 se rapproche du Dada de la modernité.
Dans l’ultime dilemme à savoir si trop c’est trop ou trop c’est comme pas assez, disons que Marvel (sous la gouverne de l’impitoyable Disney) commence à se faire roi, produisant à nouveau un produit générique qui ne manque certainement pas d’éléments intéressants, mais offrant bien peu de profondeur pour en justifier l’ensemble. Reste alors une formule néanmoins gagnante qui continue d’avoir toute une longueur d’avance sur DC Comics, proposant à la ligne près la même prémisse que Batman V Superman: Dawn of Justice sans le pathétisme de ce dernier.
Les nuages gris continuent obstinément de planer sur l’industrie de la musique, au Québec, alors que les ventes poursuivent leur recul, selon un rapport de l’Observatoire de la culture et des communications du Québec publié mardi.