Asghar Farhadi est l’un des grands cinéastes de notre époque et il fait rayonner son cinéma avec une évocation qui a des répercussions dans les quatre coins du globe. Face au récent scandale dont il est victime, nul doute que son magnifique nouveau long-métrage s’avère plus pertinent à écouter que jamais.
Browsing: culture
La Chapelle Scènes Contemporaines se démarque toujours un peu des salles de spectacles mêmes les plus expérimentales. Pourtant, les dimensions plus restreintes des lieux et sa discrète présence sur la rue sont loin d’être le reflet de l’exubérante créativité qui y trouve son nid. Fidèle à son habitude, cette scène très contemporaine n’a pas peur de présenter des œuvres à la fois extravagantes, expérimentales et franches. C’est exactement ce que propose ACTION MOVIE, en mêlant habilement anti-oppression, féminisme, remise en question profonde – et humour!
Didier Lucien, éternel apatride? Né en Haïti, le comédien, acteur et dramaturge est arrivé au Canada alors qu’il n’avait qu’un an. Un demi-siècle plus tard, l’homme cherche toujours un sentiment d’appartenance cruellement élusif.
Rencontre avec Zayné Akyol, la réalisatrice du documentaire Gulîstan, terre de roses, diffusé au Québec et produit par l’Office national du film au Canada. Premier long métrage de l’artiste, il présente la facette féminine du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Il dresse un portrait de ces femmes, parties s’engager pour une lutte idéologique et armée.
Celles et ceux qui me connaissent savent que le Prospero reste (et continuera certainement d’être) l’un de mes théâtres préférés à Montréal. La diversité des pièces offertes, la qualité des spectacles, ainsi que le talent des comédiens et autres praticiens du théâtre qui s’y produisent contribuent certainement à cette excellente réputation que je n’ai pas peur de défendre à tous vents. Aussi, c’est non sans un certain désarroi que j’ai assisté à la pièce Act of God, qui bien qu’elle laissait promettre de grands moments dramatiques, s’est traduite en une déception aussi vive et froide qu’un matin de janvier.
À L’Espace Go, avec le Manifeste de la jeune fille d’Olivier Choinière, on s’interroge sur notre capacité à être heureux, à changer le monde ou à l’observer de loin dans l’impuissance générale voire dans une certaine indifférence.
Dans un Paris du début du 20e siècle, l’écrivain Max Rochefort se retrouve, bien malgré lui, mêlé à une sombre affaire de meurtre saupoudrée de mysticisme, le tout dans une ville bien plus dangereuse que la Ville lumière d’aujourd’hui.
Il y a peut-être une histoire fascinante et un film d’intérêt derrière le Gold qui nous est offert, mais le produit final qui nous est livré est un leurre terrible d’un ennui pour le moins des plus intéressant.
La nouvelle création de Philippe Boutin, au Théâtre Denise-Pelletier, décoiffe et déride, et ce en portant sur le thème pourtant très sérieux de l’humanité.
« Bonjour Hugo, notre film vient de sortir; aimeriez-vous en faire la critique? » Ce message, envoyé par Jon Cvack, scénariste et réalisateur du film Road to the Well, va droit au but: le long-métrage produit avec un budget quasi-inexistant vient de sortir, et l’équipe est à la recherche de critiques pour mousser la popularité de son produit.