Dumb Money est un film sympathique, avec de bons acteurs, à propos d’un phénomène unique qui s’est produit à une époque qui nous semble aujourd’hui bien lointaine. Mais il ne s’agit en aucun cas d’un manifeste pour une révolution boursière, tant s’en faut.
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Sur papier, Our Son a donc tout de la production prestigieuse. Dans les faits, puisqu’il se retrouve dans le créneau des films gays, ce qui est un peu absurde, on ne lui a certainement pas offert de traitement royal.
Le roi danse aurait gagné à être plus court, en éliminant ces passages ô combien superflus, voire gênants, pour laisser toute la place à sa réflexion fort intéressante sur la relation entre l’extraordinaire et le mondain, entre les aspirations et la réalité.
Franchement sympathique, voire carrément drôle par moments, Bernadette est un hommage en demi-ton, un documentaire mâtinée de fiction. Si l’on ne donne pas dans le biopic dramatique, Catherine Deneuve mène ce Bernadette d’une main de maître, et justifie à elle seule le visionnement de ce film.
Hors-saison est d’une précision et d’une sensibilité unique. Stéphane Brizé est l’un des grands cinéastes français contemporains et il le prouve à nouveau sans problème, sa mise en scène frôlant régulièrement l’admiration.
Femme nous entraîne donc dans un maelström d’émotions qui, à l’instar de ses personnages, ne cherche pas à nous laisser nous en sortir indemnes.
Close to You demeure un film nécessaire et actuel qu’on a voulu rassembleur, mais qui ne l’est qu’à moitié. Pour le public, il s’agit de savantes retrouvailles avec le talentueux Elliot Page, et mis à part quelques réflexions bien lancées, on regrettera que le discours post-transition manque de convictions.
L’Or Blanc est un spectacle pour tous les publics qui nous fait voyager dans des contrées lointaines. La musique et les chants sont très beaux, le peintre a juste le temps de réaliser le tableau qui manquait dans un ensemble plus grand, et les acrobates, danseurs et autres artistes de cirque sont pour le moins époustouflants.
Stranizza d’amuri est donc un film important puisqu’il met en lumière un crime haineux et une réalité qui devrait être abolie à tout jamais. On regrette seulement qu’on ne va pas au fond de toutes les idées de l’oeuvre et qu’on montre une gêne qui vient contredire les propos du film pour en faire ressortir un long-métrage un peu conçu pour plaire, plutôt que satisfaire.
Ultimement, Les Érotisseries sont une vitrine inégale pour un érotisme tout aussi intellectuel (et intellectualisé) que profondément physique et charnel. On ressort de l’Espace libre en se disant que l’on vient de vivre une expérience collective qui se situe très, très loin de l’art théâtral traditionnel. À voir, donc… Mais en prenant bien soin de choisir un ou une invité(e) ouverte d’esprit, le cas échéant!