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Abigail demeure donc compétent. Divertissant, aussi. Sauf qu’il ne faut pas trop en demander, il faut baisser les attentes (si celles-ci existent) et il faut considérer qu’au moment où chaque revirement a lieu, on risque rapidement de les oublier. Un no-brainer comme on dit, finalement, ce qui, quand on veut se changer les idées, n’est quand même pas trop de refus.

Dans La suspension consentie de l’incrédulité, Émilie Perreault pose des questions tout à fait pertinentes sur l’importance de la culture, sur l’importance de vivre la culture, de la ressentir, que ce soit pour l’apprécier follement, la détester, ou toutes les possibilités contenues entre ces deux options. Après tout, la culture est autant un phénomène personnel que collectif, et cette pièce propose certainement des clés pour y voir plus clair.

En somme, Nasim Lootij et Kiasa Nazeran n’en sont pas à la fin de leur questionnement. Est-ce que leur belle performance, pleine de grâce, d’intelligence et d’émotion permettra, par le biais de l’art, de cesser d’occulter la réalité? On doit l’espérer. Car la chute du régime des mollahs, en Iran, constituerait à n’en pas douter une immense bouffée d’oxygène.

À force de vouloir garder un rythme effréné, on en vient à se demander si l’on n’assiste pas à une version théâtrale d’une sitcom des années 1990, un genre de Watatatow sur les stéroïdes où tous les sujets un peu troublants sont concentrés en un seul épisode. Et cela est bien dommage pour S’enjailler, qui a autrement le mérite de sortir des sentiers battus.

Impressionnante, riche en enseignements, aussi prolifique qu’efficace, l’exposition Olmèques et les civilisations du golfe du Mexique est une occasion hors du commun de découvrir un pan de l’histoire de notre comportement trop souvent passé sous silence.

En voulant évoquer cette fameuse entrevue donnée en 2019 par Andrew, une soirée qui causera d’ailleurs sa « perte », avec la disparition de ses privilèges royaux et le versement éventuel de plusieurs millions de dollars à sa victime alléguée, le réalisateur Philip Martin semble s’être concentré, dans Scoop, sur le mauvais personnage principal. Cela est bien dommage, puisque cette affaire continue de faire couler de l’encre, encore aujourd’hui.

L’objectif, poursuit la directrice générale et artistique, consiste à ne pas infantiliser le public, tout en évitant de lui proposer quelque chose de trop complexe. Tout un défi, alors que les perspectives sont forcément très différentes, que l’on soit en première ou en cinquième secondaire, par exemple.

En suivant un texte parfois quelque peu ampoulé, les comédiens déploient devant nos yeux un monde complexe, à l’image des luttes menées par ceux et celles qui ont tout donné pour faire reconnaître leurs droits. Avec, en finale, des images tirées de l’actualité récente, où il est démontré, fort heureusement, que la flamme brille toujours.

Le cinéaste Robert Morin propose une expérience à la fois funeste et pleine de vie: le parcours d’un orignal tué à la chasse, et qui retournera peu à peu à la nature, en pleine forêt.