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À la fin des années 1960, le dessinateur André Montpetit, dit « Arthur », a enflammé l’univers de l’affiche et de la bande dessinée au Québec par son trait de crayon, ses couleurs psychédéliques et ses compositions « coulantes ». Le producteur du documentaire sur le député-poète Gérald Godin, Marc-André Faucher a donné la chance à Saël Lacroix de réaliser son premier long métrage sur ce dessinateur hors-norme, Sur les traces d’Arthur ( 2015 ).

Dans la toute jeune République démocratique du Congo (RDC), la province du Katanga (sud-est), particulièrement riche en minéraux, y compris en uranium essentiel aux armes atomiques des Américains et des Soviétiques, fait sécession. Un contingent de casques bleus irlandais devra défendre, au péril de sa vie, un bled perdu dans cette région où pourrait éclater la Troisième Guerre mondiale.

FNC

Dans le cadre de son volet eXPlore, la cuvée 2016 du Festival du Nouveau Cinéma (FNC) trempe son gros orteil dans la réalité virtuelle, en plus de tenter le coup d’une expérience cinématographique interactive avec un large public.

Voué au scandale pour la simple raison qu’un tel projet existe, c’est finalement la controverse entourant le premier film de Nate Parker sur la rébellion de l’esclave Nat Turner qui fait davantage jaser que l’oeuvre elle-même. Autrefois promis à un parcours sans failles pour les cérémonies prestigieuses, on peut dire qu’il peut en arriver des choses en quelques mois face à un film qui fait tout sauf passer inaperçu.

Si Kim Jee-Woon n’est pas toujours le plus subtil des réalisateurs sud-coréens, il fait certainement partie de ses plus déjantés et sa nouvelle proposition, The Age of Shadows, l’une de ses plus sages à ce jour, est également l’une de ses plus soignées.

Revisitant un moment crucial de la présidence de Lyndon Baines Johnson, soit l’adoption du Civil Rights Act de 1964, le téléfilm All The Way de Jay Roach puise dans l’histoire pas si lointaine pour créer un drame captivant, qui illustre très bien la division raciale régnant encore aux États-Unis.

De tous les remakes qu’on aurait pu éviter, The Magnificent Seven, qui s’inspirait pourtant déjà du brillant Seven Samurai, se hisse assez aisément au haut de la liste. Sans saveur, sans rythme, sans rien, à l’exception de plusieurs gros noms, disons qu’on a ici la mort du western sur pellicule.

Véritable ovni cinématographique, The Dressmaker fascine pendant assez longtemps tellement ses nombreuses propositions, aussi étranges paraissent-elles, se mélangent et fonctionnent avec étonnamment de succès. Et ce jusqu’à un dernier acte complètement risible qui gâche en un rien de temps tout le potentiel qu’on y avait relevé précédemment.