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Dieu merci, David Lowery n’aura rien perdu de son indéniable sensibilité en joignant les rangs d’Hollywood et surtout de la grosse machine qu’est Disney. Mieux, son adaptation actuelle de Pete’s Dragon, un film familial musical d’autrefois mariant prises réelles et dessins animés, dans la lignée de Mary Poppins, pourrait difficilement être un film pour la famille plus adorable et rassembleur. Pour ceux qui l’auraient raté, voici la chance de le voir ou le revoir avec bonheur.

Cinéaste de la défaite et de la condamnation, Andrew Dominik continue de surprendre en imposant son regard unique dans son observation de l’univers singulier de Nick Cave. La création de son plus récent album est ainsi immortalisée dans un documentaire aussi magnifique que bouleversant. Une chance unique de l’attraper sur grand écran alors que le Cinéma du Parc le ramène exclusivement pour une semaine.

Vincent Garenq renoue avec les failles de la justice française dans son plus récent film Au nom de ma fille, où il permet à Daniel Auteuil de briller majestueusement. Sans être immanquable, ce drame poignant vaut certainement l’écoute pour ceux qui l’ont manqué en salles.

Faire du neuf avec du vieux, voilà l’une des nombreuses propositions du remarquable Hell or High Water, de loin l’une des plus belles surprises cinématographiques de l’année, mais également un des films les plus réussis qu’on s’est fait offrir jusqu’à présent. Cela tombe bien puisqu’on peut enfin le voir ou le revoir dans son propre confort.

Avec le film Homo sapiens (2016) projeté le 19 novembre aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), le cinéaste autrichien Nikolaus Geyrhalter nous laisse méditer sur une succession d’images d’objets façonnés, de structures bâties et de scènes cristallisées dans la temporalité humaine en proie aux éléments de la nature.

Les coming-of-age se font par milliers et si certains sont d’une justesse incroyable, on doit néanmoins s’en taper tout plein d’autres qui n’ont rien de neuf à nous dire. Le tout de même sympathique The Edge of Seventeen se tient entre les deux extrêmes, avec juste assez de piquant pour ne pas jeter l’éponge trop rapidement.

Après s’être fait les dents (et un nom) avec Sarah préfère la course et la télésérie Féminin/Féminin, voilà que la réalisatrice Chloé Robichaud propose un deuxième long-métrage, simplement intitulé Pays.

L’artiste et cinéaste basée à Chicago, Deborah Stratman a présenté le programme double From Hetty to Nancy (1997) et O’er the Land (2009) aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) le 12 novembre. Plus proche de la vidéo d’art que du documentaire comme on l’entend, les deux moyens-métrages nous amènent à nous interroger sur la dimension bien réelle de la subjectivité.