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    Image tirée du film

    The Siege of Jadotville: mourir pour quelle démocratie?

    1
    Par Hugo Prévost le 11 octobre 2016 Cinéma / Télévision

    Hugo Prévost

    Dans la toute jeune République démocratique du Congo (RDC), la province du Katanga (sud-est), particulièrement riche en minéraux, y compris en uranium essentiel aux armes atomiques des Américains et des Soviétiques, fait sécession. Un contingent de casques bleus irlandais devra défendre, au péril de sa vie, un bled perdu dans cette région où pourrait éclater la Troisième Guerre mondiale.

    Ce Siege of Jadotville, qui vient tout juste d’être en ligne sur le service de diffusion de contenu vidéo en ligne Netflix, s’inscrit dans la foulée d’une entente avec la chaîne de cinémas américains iPic, et profite donc d’une sortie simultanée en salles et sur le web.

    Ce drame de guerre réalisé par Richie Smyth et scénarisé par Kevin Brodbin, en s’inspirant du roman de Declan Power, se déroule donc dans une RDC libérée du joug colonial à la suite de la Deuxième Guerre mondiale. Et en pleine guerre froide, les Nations unies frôlent la crise tandis que les casques bleus sont employés dans des missions tenant davantage de l’imposition de la paix que de son maintien.

    Tandis qu’Américains et Soviétiques tentent mutuellement de se poignarder dans le dos sur la scène politique internationale, les minières du Katanga, elles, aidées par la junte ayant pris le pouvoir (et exécuté le dirigeant élu) et par une France encore préoccupée par ses anciens territoires coloniaux, enverront des milices lourdement armées déloger le contingent onusien fourni par l’Irlande. Une Irlande choisie pour sa neutralité, mais une Irlande qui n’a jamais participé à un conflit de grande envergure, et dont les soldats seraient donc, pense-t-on, mal entraînés et réticents à résister aux assaillants.

    Mais ce bataillon irlandais, sous la gouverne de Jamie Dornan (Fifty Shades of Grey, The Fall), se battra en lion, usant de toutes les tactiques imaginables pour survivre et protéger la liberté et la démocratie. Et ce alors que les dirigeants onusiens magouillent eux aussi en coulisses pour sauver la face.

    Étrange mélange entre un drame politique et un film de guerre, The Siege of Jadotville est à la fois trop et pas assez ambitieux. Si l’on peut apprécier le courage des Irlandais qui finiront par se rendre et être sacrifiés sur l’autel de la respectabilité onusienne, n’obtenant le statut de héros de l’Irlande que plusieurs décennies après les faits, on saisit mal les enjeux qui sous-tendent cette résistance acharnée. Là où l’on devrait retrouver des jeux de pouvoir sanglants et des affrontements terribles autant dans les chancelleries que sur le terrain, on n’a droit qu’à des scènes de fusillade entre les casques bleus et les mercenaires franco-belges sous la houlette de Guillaume Canet.

    Rien de mauvais dans tout cela, mais pour Netflix qui vise ni plus ni moins qu’un Oscar avec ces sorties simultanées dans des cinémas (l’une des conditions nécessaires pour être admissible à la course à la statuette), The Siege of Jadotville est trop rapidement oublié. D’autant plus qu’on peine à trouver Jamie Dornan sérieux avec son accent possiblement irlandais et son énorme moustache au beau milieu du visage.

    Meilleure chance la prochaine fois, sans doute…

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    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

    Un commentaire

    1. Céline le 31 mars 2018 15 h 05 min

      « D’autant plus qu’on peine à trouver Jamie Dornan sérieux avec son accent possiblement irlandais » mais……. Jamie Dornan EST Irlandais ???????????? Il n’a donc pas eu à créer un faux accent, il a naturellement cet accent Irlandais… Pour ma part, très bon film, j’ai beaucoup aimé les scènes de guerre et les acteurs étaient, de mon avis, extrêmement bien choisis…

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