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Il y a longtemps qu’un jeune cinéaste a autant figé l’intérêt de la planète de par sa fougue et son audace certaine. Sauf que celui qui a tout plein de surnoms comme le jeune prodige québécois, vieilli comme tout le monde et, s’il gagne en expérience, disons que Xavier Dolan est encore loin de faire l’unanimité. Son plus récent film, Juste la fin du monde, pousse donc encore les spectateurs aux quatre coins de la salle, tout comme ses personnages dans cet étouffant huis clos (ou presque).

À qui la faute d’avoir transformé l’une des histoires, mais aussi l’un des personnages les plus importants de notre époque, en un long-métrage aussi ridicule et aussi rapidement oubliable que la milliseconde où il atteint la rétine de notre œil? Difficile à expliquer, mais vaut mieux éviter Snowden, qui se fait un vilain plaisir à tourner le majeur en ridicule.

La Société des arts technologiques ( SAT ) a présenté Patterns: les murs ont des oreilles (2016) réalisé par Pierre Friquet, diplômé du Film and Television Institute of India (FTII), le 13 septembre dans la Satosphère. Le film immersif suscite un autre type de réceptivité de la part des spectateurs.

Avec Arrival (2016), le réalisateur Denis Villeneuve met en scène une linguiste afin de résoudre le problème de communiquer avec une civilisation extraterrestre. La complexité de cette dimension nous renvoie à des énigmes réelles, dont celui de la langue finnoise.

On ne peut certainement pas reprocher aux artisans québécois du 7e art de ne pas manquer d’idées. Dommage par contre que leur créativité ne se retrouve pas au même pied d’égalité en termes d’intérêt puisque ce rare collectif québécois ne réinventera pas la roue.

Avec son nouveau long-métrage, Derek Cianfrance ne délaisse pas ses thématiques fétiches pour autant, soit les obstacles de l’amour et les répercussions des décisions des parents sur leurs enfants. Il met cependant en retrait son audace prononcée et ses nombreuses ambitions qui teintaient avec tant de magie ses précédents films, se concentrant sur une adaptation cinématographique qui finit par ennuyer sous ses multiples conventions, n’en déplaise à tout le talent mis en place.

C’est un foutoir particulièrement pitoyable que représente le Criminal de Ariel Vromen, qui a à peine l’étoffe nécessaire pour être qualifié d’ambitieux. Comme quoi le spectateur se fera berner par l’impressionnante distribution qui s’est probablement fait offrir un film bien plus intéressant que celui qui nous est livré au final.