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Sous ses airs de révolte rassembleuse, Bad Moms a plutôt l’effet d’une agression cinématographique qui n’a de succès que lorsqu’il pousse son histoire vers le « non ». Puisqu’au-delà de ses conventions qui poussent notre similiréalité de femmes opprimées dans un totalitarisme barbant, il démontre que l’humour apparaît toujours mieux quand on le laisse grassement aller.

Les films de Batman se suivent et… se ressemblent un peu. Oh, il y a bien entendu des incongruités – et le mot est faible – comme Batman v. Superman: Dawn of Justice, mais lorsqu’il est question d’adapter les aventures du justicier masqué au grand écran, les dessins animés sont souvent plus intéressants que les oeuvres tournées en chair et en os.

Le futur proche. Du moins, c’est que l’on croit. Après tout, tout le monde a oublié. Une maladie faisant disparaître la mémoire à court terme frappe lorsque les humains s’endorment. Il en résulte Embers, un drame de science-fiction contemplatif présenté dans le cadre du festival Fantasia.

Rendez-vous annuel des cinéphiles maintenu depuis près de trente années, Woody Allen nous convie une fois de plus dans les salles sombres pour nous offrir cette fois un regard inédit dans les coulisses d’Hollywood des années 1930. Une mécanique un peu rouillée qui ne manque toutefois pas de charmes.

Richard Bates Jr est loin d’être le nom de cinéaste le plus connu, même si son passage dans les méandres du cinéma américain indépendant est loin d’être anonyme. Il est pourtant un fidèle habitué du festival Fantasia et c’est avec honneur et émotion qu’il est venu samedi dernier présenter son troisième long-métrage Trash Fire en compagnie de son actrice AnnaLynne McCord.

Il y a de ces films qui fonctionnent bien dans l’environnement particulier d’un festival de longs-métrages de genre. Et il y a de ces films qui, même projetés dans le cadre de ces festivals, ne font que témoigner du peu d’efforts investis dans leur création. Red Christmas, projeté au festival Fantasia, appartient hélas à la seconde catégorie.

Neil, un adolescent de 15 ans vivant au Texas, aime écrire de la fiction homoérotique mettant en vedette Vanguard, l’un de ses héros préférés. Si ce passe-temps est respecté dans certains coins du web, à l’école, c’est une autre paire de manches.

L’espace, cette frontière ultime. Pour le 50e anniversaire d’une franchise qui a révolutionné le genre de la science-fiction au petit comme au grand écran, le réalisateur Justin Lin (Rapides et dangereux) avait la barre haute, surtout après le succès commercial important, mais à la réception mitigée, de Star Trek vers les ténèbres (Star Trek Into Darkness). Si Star Trek Au-Delà (Star Trek Beyond en version originale anglaise) est loin d’être le film de l’année, il n’en reste pas moins aussi rafraîchissant qu’intelligent, avec un soupçon de cet optimisme pétillant propre à la franchise.

Déjà lauréat de plusieurs prix, dont un à Cannes dans le volet Un Certain regard, Captain Fantastic semble déployer tout le charme indie habituel. Le seul problème, c’est que sa superficialité l’emporte rapidement et nous fait découvrir que derrière ses désirs de nous ouvrir l’esprit se cache une absence assez frustrante de profondeur, y allant d’une ironie flagrante qui dérange plutôt qu’elle ne charme.

Farandoles de mauvaises décisions, autant dans l’avancement du récit qu’au niveau de la réalisation, on a alors l’embarras du choix pour décrire ce qui ne fonctionne pas dans ce nouvel opus de la relance de Star Trek pourtant si bien avancée par J.J. Abrams, relégué ici au plan de producteur, trop occupé à se faire sa propre guerre des étoiles.