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Une heure en compagnie d’Anne Plamondon seule en scène, c’est presque du luxe tant c’est un plaisir de la voir articuler son corps sous nos yeux. Si l’aspect dramaturgique est difficile à saisir – mais c’est rarement ce qui nous mène à la danse contemporaine – la recherche sur le mouvement est fort bien menée.

C’est en ce 8 mars, journée mondiale de la Femme, qu’a lieu la première de Mille Batailles à l’Usine C. On est heureux d’accueillir le travail de la danseuse et chorégraphe Louise Lecavalier qui, avec son style si singulier et affirmé, a grandement contribué au rayonnement international de la danse montréalaise depuis les trente dernières années.

Le spectacle Corps avides, ce sont trois tableaux sous une même bannière, trois numéros commissariés par Dena Davida (cofondatrice de Tangente) qui ont pour trame de fond l’exploration des tensions physiques et psychiques.

La dernière visite du Nederlands Dans Theater à Montréal remonte à 1994, la compagnie se classe au rang des plus grandes compagnies de danse au monde et la chorégraphe Crystal Pite, adulée des Montréalais signe une des œuvres présentées; dire que la compagnie était attendue de pied ferme à la Place des arts en ce début novembre serait une affirmation faible.

Créée en 2014, Hunter est la première œuvre solo de la chorégraphe et interprète Meg Stuart. Elle est présentée jusqu’au 15 octobre à l’Usine C, en coprésentation avec l’Agora de la danse. Dans cette œuvre produite par sa compagnie, Damaged Goods, Meg Stuart explore les archives conservées par sa mémoire physique. Elle nous offre un portrait à la fois personnel et historique d’une artiste dont le parcours a été influencé par le courant de danse postmoderne américain.

Dans le cadre de sa nouvelle création chorégraphique Pour (« couler », « écoulement » en anglais), Daina Ashbee s’est intéressée à la relation qu’ont les femmes à leur cycle menstruel. Souvent associé à des douleurs intenses et à des situations dérangeantes, il est difficile de se sentir en harmonie avec ce phénomène naturel et inévitable qu’est la menstruation.

Décrire La LOBA en un seul mot relève pratiquement de l’impossible, mais le mot le plus approprié serait sans doute atypique. Production atypique, concept qui sort du connu et du commun, La LOBA n’est pas vraiment un spectacle de danse dans le sens le plus strict du terme, mais un parcours chorégraphique dans lequel chaque visiteur vivra une expérience très personnelle.

Comment recréer une œuvre chorégraphique provenant d’une autre époque? C’est la question qui a été posée à quelques spécialistes lors de la table ronde intitulée La reconstruction en danse, le 14 septembre dernier au Musée d’art contemporain de Montréal.