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D’un pays à l’autre, la pauvreté et la discrimination ont facilité la propagation de la COVID. Un phénomène que la recherche scientifique avait pourtant validé depuis très longtemps. Une pandémie mondiale pourrait-elle être ce qu’il fallait pour faire naître une prise de conscience?

Les snowbirds le disent depuis des mois pour retarder leur retour : les mesures sanitaires sont beaucoup moins sévères en Floride et pourtant, on n’y enregistrerait pas plus d’infections ou de décès attribuables à la COVID-19 qu’au Québec, en proportion de la population. Qu’en est-il vraiment? Le Détecteur de rumeurs a vérifié.

Il aura suffi de quatre mois pour distribuer le premier milliard de doses de vaccins contre la COVID. Et le deuxième milliard pourrait être distribué encore plus vite. Mais pour l’instant, les trois quarts de ces doses sont allées dans seulement 10 pays.

À trop parler du variant « indien », on a peut-être perdu de vue que la crise là-bas est causée par le coronavirus tout court. Beaucoup de facteurs familiers, autres qu’une mutation, expliquent la catastrophe qui a submergé ce pays ces dernières semaines.

Les travailleurs de la santé contribuent aux décès des personnes âgées en négligeant de se faire vacciner. C’est ce qu’on peut lire dans la dernière édition du bulletin hebdomadaire du Centre de contrôle des maladies (CDC), à partir d’un épisode survenu dans une résidence pour personnes âgées du Kentucky.

Aux États-Unis, avec 200 millions de personnes qui ont obtenu leur première dose, la différence hommes-femmes se confirme: les femmes se font plus souvent vacciner que les hommes. Un écart moyen de 10%, avec des pointes approchant les 20% dans certaines régions ou certains groupes de la population.

Les fausses nouvelles suivent souvent des parcours tortueux qui rendent difficile de retracer l’origine de la rumeur. En comparaison, une fausse nouvelle sur Joe Biden et la viande a suivi cette semaine un parcours tellement simple qu’elle constitue un cas d’espèce de la facilité avec laquelle la désinformation peut rallier des millions de personnes.

Ils sont jeunes. Enfin, ils le sont un peu moins. Mais ils portent toujours en eux le feu sacré, la volonté d’ébranler les colonnes du temple médiatique et de changer les choses. Voilà pourquoi ils lancent Prendre parole – Lettres de la (plus si jeune) relève journalistique, un collectif publié aux Éditions Somme toute, le sujet du 53e épisode du podcast Entretiens journalistiques.