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Les films d’animation occidentaux sont généralement conservateurs. Pas dans le sens des valeurs véhiculées (quoique…), mais plutôt du côté de leur style. On se permet évidemment quelques fioritures, ici et là, mais même des bijoux comme The Lego Movie s’en tiennent habituellement à un style d’animation – très bien exploité, certes – restreint par certaines règles. The Mitchells vs The Machines, récemment lancé sur Netflix, jette largement ces règles par la fenêtre et offre deux heures de délire que l’on accueille avec grand bonheur.

Qui n’a jamais vu The Matrix? Ou, plutôt, qui n’a jamais vu, depuis la sortie du premier film, en 1999, de référence directe ou plus subtile à ce classique des films d’action et de science-fiction? Et avec une remasterisation en 4K de ce long-métrage qui a cimenté le statut de superstar de Keanu Reeves, voilà l’occasion idéale d’avaler la pilule rouge et de plonger au fond du terrier du lapin.

Une jeune femme supposément atteinte de stigmates, ces marques ressemblant aux blessures du Christ sur la croix. Une petite ville des Prairies. Ce qui ressemble fort à une possession démoniaque. Oh, et David La Haye qui passe son temps à boire, le regard éberlué. Bienvenue dans La trahison de la providence divine.

Récompensé à plusieurs reprises aux Oscars – pour le meilleur film, mais aussi meilleure réalisatrice et meilleure actrice –, Nomadland met en vedette Frances McDormand dans un drame qui conjugue le deuil, le désir de liberté et les affres du capitalisme. C’est aussi le film critiqué dans le cadre du nouvel épisode de Rembobinage.

Il n’existe qu’une poignée de véritables certitudes, dans l’existence: d’abord, tous doivent payer des impôts. Ensuite, la mort finira bien par vous trouver, un jour. Et, enfin, il n’existe aucune bonne adaptation cinématographique d’un jeu vidéo. Mortal Kombat, cuvée 2021, vient confirmer cette grande vérité universelle, en plus de rappeler que finalement, le film kitsch de 1995 était passablement plus rigolo que sa déclinaison contemporaine.

On a fait grand cas, avec raison, des espions impliqués dans le contexte de la Guerre froide, qu’ils soient liés à l’Occident ou à l’URSS, ou encore à leurs alliés respectifs. On a moins parlé des civils, ceux qui ont accepté de servir de « mules » pour transporter des informations secrètes, et qui se sont parfois retrouvés coincés dans l’engrenage. Voilà qui est chose faite, avec The Courier.

Pourquoi  changer une formule qui fonctionne? Voilà sans doute ce que se sont dit le réalisateur Ilya Naishuller et le scénariste Derek Kolstad au moment de tourner Nobody, un film d’action mettant en vedette Bob Odenkirk, qui s’implique aussi du côté de la production.