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    Image tirée du film

    La trahison de la providence divine, le beau bordel religieux

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    Par Hugo Prévost le 3 mai 2021 Cinéma / Télévision

    Une jeune femme supposément atteinte de stigmates, ces marques ressemblant aux blessures du Christ sur la croix. Une petite ville des Prairies. Ce qui ressemble fort à une possession démoniaque. Oh, et David La Haye qui passe son temps à boire, le regard éberlué. Bienvenue dans La trahison de la providence divine.

    Réalisé et scénarisé par Jeremy Torrie, qui est aussi coproducteur du projet, ce film est bien honnêtement à mi-chemin entre le coup de génie pour festival de films de genre (bonjour les gens de Fantasia… on s’ennuie de vous) et le bordel cinématographique qui donne envie d’écouter autre chose.

    Car dans ce long-métrage qui mêle tensions dramatiques dans une petite ville de province où les gens n’ont que la religion comme assise sociale et phénomènes fantastiques, on semble tenter de cocher le plus de cases possible sur une longue liste d’ajouts plus ou moins pertinents audit film.

    Ali Skovbye, qui interprète une jeune femme au passé semble-t-il trouble, se réveille un matin avec ce qui ressemble à des stigmates. Une situation idéale pour son père (La Haye), qui flaire tout de suite une occasion de faire de l’argent sur le dos de la crédulité des gens. Sa mère (Élyse Lévesque), ne sait trop sur quel pied danser, inquiète qu’elle est de voir son mari qu’elle déteste tenter de profiter de la situation, mais encore plus inquiète pour sa fille, qui sera éventuellement kidnappée, voire possédée par une entité en apparence maléfique.

    À travers tout cela, il y a aussi les difficiles relations entre Blancs et Autochtones, et la question de l’héritage socio-spirituel des Métis, un peuple auquel semble appartenir la famille qui se trouve au coeur de l’histoire.

    En soi, La trahison de la providence divine a justement de bonnes idées. Le problème, c’est que non seulement ces idées sont trop nombreuses, mais elles sont aussi largement laissées inachevées, une fois que le générique de fin se met à défiler. Le personnage principal a-t-il, oui ou non, été possédé par un démon? Qu’en est-il de ce clash entre la religion catholique et la spiritualité autochtone? Assiste-t-on à une véritable intervention divine, ou plutôt à une fumisterie? Que viennent faire ces satanés lézards bleus dotés de la parole dans ce film?

    On rigole parfois, on s’interroge, on s’ennuie un peu, on se demande bien comment tout cela va finir… Puis on se dit que l’un des côtés négatifs souvent tus des films de genre, c’est qu’ils sont souvent confinés aux festivals de films de genre pour une bonne raison: ils n’auraient généralement qu’une très courte vie à l’extérieur de cet environnement cinématographique spécial.

    La trahison de la providence divine correspond exactement à ce modèle: un long-métrage que l’on pourrait possiblement apprécier dans un certain contexte, mais qui n’a pas les reins assez solides pour espérer convaincre un cinéphile non averti.

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    Hugo Prévost
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    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

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