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    Image tirée du film

    Bien peu de plaisir avec les folies limitées de Max Cloud et sa bande

    0
    Par Jim Chartrand le 27 avril 2021 Cinéma / Télévision

    Scott Adkins poursuit la longue tradition des acteurs physiques forts prolifiques qui multiplient les projets qui ne sont que des excuses pour en mettre plein la vue. On pense aux Seagal, Van Damme et autres Schwarzenegger. Dommage, alors, que ce qui aurait pu être sa proposition la plus ludique et déjantée est tout simplement insupportable.

    Petit cousin britannique de notre Turbo Kid bien de chez nous, le gore en moins, Max Cloud aussi connu sous le titre The Intergalactic Adventures of Max Cloud joue autant la carte rétro et nostalgique avec un budget qui se fait plaisir à montrer à quel point ce dernier était limité. Dommage toutefois que ce qui aurait été un court-métrage relativement potable s’étire à n’en plus finir malgré sa durée d’à peine une heure et demie.

    On y raconte l’histoire d’une jeune fille qui se retrouve prisonnière du jeu vidéo qui l’obsède à tous les jours, faisant face à tout ce qu’elle admire, mais aussi la forçant à devoir trouver un moyen de rentrer chez-elle. Rien de nouveau sous le soleil, mais c’est le genre de prémisse simpliste aux possibilités infinies.

    Et d’ailleurs, on ne peut pas dire qu’on a manqué d’idées à inclure au scénario, y allant de méchants carrément coquets jusqu’aux histoires d’origine farfelues en passant par un changement de corps, mais rien n’y fait. Certes, les jeux de vidéo font rarement des films épatants, mais le fait d’avoir une histoire carrément originale aurait pu et dû multiplier les libertés alors que même des films comme Jumanji: The Next Level, Scott Pilgrim vs the World et Tron: Legacy parvenait à leurs heures à transcender leurs sources.

    Outre la distribution d’acteurs aux limites amateurs (on pourrait dire qu’on leur a demandé de jouer comme dans un film de série B, mais ce serait une excuse beaucoup trop facile), tout se gâche dans l’exécution et cette réalisation exécrable de Martin Owen. Bien sûr, Sally Collett qui a aussi co-écrit le film, est probablement celle qui s’en sort le mieux, particulièrement à l’aise avec l’univers et son personnage, mais si Adkins est encore habile lors des scènes de combat, on se désole que les chorégraphies et les moments d’action soient aussi peu inspirés.

    Avec son look volontairement cheap et kitsch, on réalise que le fait de ne pas se prendre trop au sérieux n’est pas suffisant, et on cherche constamment le plaisir. Certes, ceux à l’écran en ont visiblement, mais les spectateurs, eux, combattent continuellement l’ennui et le dégoût. On roule d’ailleurs bien plus les yeux même avec ce jeu de mots auditif avec « Heinous »…!

    Avec une histoire qui n’est jamais engageante, des personnages dont on se fout éperdument, un rythme qui n’assure pas, de l’action qui n’intéresse pas, on en vient même à regretter la folie de Rodriguez avec ses films pour enfant, les Spy Kids inclus, puisque c’est surtout à une vieille émission pour enfant que le long-métrage fait penser, plutôt qu’un voyage nostalgique pour adultes. De plus, on ne développe tellement pas l’univers qu’il est tout simplement impossible de vouloir y passer autant de temps.

    Même la musique qui joue le jeu en offre bien peu pour les oreilles. On se désole aussi pour la pourtant charismatique Lashana Lynch, qui est passée de Captain Marvel à ça.

    Entièrement dénuée de suppléments, le film manque une chance de justifier son insipidité (pas que cela nous intéressait vraiment, mais on aurait peut-être pu avoir un brin davantage de compassion face à ce temps qu’il semble nous avoir dérobé).

    Les amateurs du genre ou les inconditionnels de Adkins voudront sûrement quand même y jeter un œil, mais on pourrait difficilement plus vous déconseiller l’écoute de ce film qui n’a tout simplement rien de bien à livrer.

    1/10

    Max Cloud est disponible en DVD et en Blu-Ray via Well Go USA en langue originale anglaise seulement depuis le 19 janvier dernier.

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    Jim Chartrand
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    Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

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