Vania, Sonia, Macha… cela résonne comme des noms tout droits sortis des pièces de Tchekhov. C’est que les parents des trois protagonistes principaux de la pièce étaient un couple de professeurs amoureux de théâtre. Ils ont nommé leurs enfants en conséquence et leur ont peut-être insufflé du même coup quelque chose de la mélancolie de l’âme sombre du célèbre dramaturge.
Auteur/autrice : Sophie Jama
Enora Rivière propose une oeuvre mystérieuse, à la fois simple et complexe, qui suscite presque davantage de question qu’elle n’en offre de réponses.
Les jeux du crépuscule sont un spectacle généreux, très bien pensé et réalisé, dont on sort avec l’envie d’aller vers l’autre et de profiter de toutes les richesses qu’il renferme, et en particulier s’il a accumulé un grand nombre d’années.
Dans une pièce au rythme relevé, drôle et très réussie, qui combine théâtre, danse et performance, les Compagnons baroques retournent la virtualité des sites de rencontre et nous montrent ce qui se passe dans le réel.
Qui dit Théâtre de la Pire espèce, dit la plupart du temps très bons jeux clownesques, emploi de marionnettes et d’objets bizarres en tous genres, farces, facéties et autres légèretés humoristiques par l’usage immodéré et particulièrement bien vu de nombreux clichés qui rendent les spectacles toujours très agréables.
L’oeuvre est un récit extrêmement tendre et touchant, paradoxalement comique par moments, rempli de références aux thèmes qui intéressent sa génération.
Dans la pièce la plus célèbre du Suédois Anton Strindberg, l’action se passe durant les festivités de la nuit de la Saint-Jean d’été, et juste après la fête. Cela est exprimé de manière insistante dans les dialogues des trois protagonistes, et cela n’est pas le fruit du hasard.
Dans une performance où il combine le jeu de l’acteur et du clown, le mime, la danse, l’improvisation dans son dialogue avec le public, François Blouin arrive à faire sourire et même rire tout en présentant un portrait assez complet du personnage d’Œdipe.
Quatre-vingt-dix minutes de poésie, de musique, de théâtre et de conte aussi, pourrait-on dire.
Avec beaucoup de nostalgie et de poésie, une multitude de petits gags charmants ponctuent le spectacle où les individus sont comme leurs véhicules adorés et les véhicules comme des individus.