Finie, semble-t-il, l’idée qu’en amour, on offre à l’autre ce qu’il n’attendait pas et qu’il ne voulait pas.
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Il ne fait aucun doute que Janette est un hommage fort bien senti, le genre d’oeuvre rassembleuse qui charmera assurément le public.
Sympathique, divertissante, mais invitant aussi à examiner ses propres façons d’agir, histoire de déterminer si notre comportement est véritablement irréprochable, Être ou ne pas être un douchebag est une oeuvre au texte et à la mise en scène plus qu’efficaces. À voir.
Parler mal n’apporte pas nécessairement de réponse. Du moins, pas « la » réponse que semblent espérer les deux créateurs du spectacle. Mais leur parcours, leurs sentiments, leurs réflexions, tout cela contribue à créer une oeuvre poignante et émouvante qui gardera bien vivant ce questionnement sur l’épineux enjeu linguistique. Et c’est tant mieux.
Ici, personne ne s’efforce d’être gentil, poli, ni même de faire preuve de savoir vivre. La metteure en scène a d’ailleurs voulu mettre l’accent sur la violence intériorisée qui est bien mise en lumière par les interprètes.
Pièce coup de poing, Ces regards amoureux de garçons altérés est une oeuvre douce-amère, et même parfois franchement difficile. On en ressort le souffle court, les nerfs qui peuvent enfin se détendre après 75 minutes de cris, de pleurs, de réalisme amoureux brutal. Tout une pièce de théâtre…
Le spectacle est drôle, plein de surprises; il donne beaucoup à penser sur cette époque où les ainés vivaient avec leurs enfants et où le cercle familial constituait une frontière de vie indépassable.
Les dialogues sont savoureux et même si la pièce traduit une certaine tristesse et reflète une époque turbulente, cette journaliste ne se rappelle pas avoir autant ri au théâtre.
Si La femme de nulle part s’appuie sur de bons principes, et si la dernière partie est franchement réussie, avec d’excellents monologues, l’abondance de moments humoristiques gâche ainsi la sauce. Et c’est bien dommage.
Pour la journée internationale des marionnettes, célébrée chaque année le 21 mars – mais le spectacle mérite d’être vu n’importe quel autre jour… – Conte du littoral, proposé au beau théâtre de L’Illusion, plonge le spectateur dans l’imagination de l’écrivain et les créatures fantastiques qui en émergent.