Silence radio est un spectacle très réussi, à la fois drôle et émouvant, et qui touche autant les adultes que les enfants, même très jeunes.
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Il s’agit d’une oeuvre à la fois puissante et douce, forte et tranquille, sociétale et intime. Du grand théâtre, avec de grands interprètes.
Le spectacle est très imaginatif et parfaitement réalisé grâce au talent de trois marionnettistes. Du protagoniste morcelé qui a du mal à rassembler tous les morceaux de son corps à sa multiplication, en passant par son accouchement de lui-même en miniature, on est épaté par les trouvailles qui toutes suscitent le rire.
Liebestod: saut dans les tranchées contemporaines du désespoir et de la foule solitude, où le rêve et l’amour épargnent de la mort brutale du fleuve glacée.
Spectatrice privilégiée de cette relation authentique qui se développe tendrement sur une année ponctuée de 365 « journées internationales » à souligner impérativement (manie de Jean-Yves oblige), j’ajouterais que ça faisait des années (oui, des années!) que je ne m’étais pas si bien sentie après un spectacle.
Dans un parc d’attraction où l’on est censé beaucoup s’amuser, une nouvelle participante est accueillie qui en ignore encore les règles. Son arrivée va chambouler provisoirement l’équilibre du groupe.
Riopelle Grandeur Nature est un spectacle délicat, émouvant, très intelligent, et qui nous rend encore plus proche de l’intimité créative de l’artiste québécois et de son œuvre grandiose.
On rit beaucoup, souvent jaune, ou on grince des dents devant la violence des propos, mais la justesse du jeu des comédiens et l’intelligence du texte fait de ce spectacle un pur divertissement pour un public averti.
L’oeuvre trace le portrait d’un homme ouvert, génial, sensible, au sens de l’humour aiguisé, un vrai bienfaiteur de l’humanité, mais qui fut très seul sa vie durant et qui succomba au joug implacable d’une machine imbécile et à l’opposé des siennes, à la fois obtuse et criminelle.
Entre art et science, la Rébellion du Minuscule permet de penser la contradiction et l’entre-deux, et de sortir de ce besoin pathologique qu’ont beaucoup d’entre nous de s’accrocher à des pseudos certitudes et de tout ranger dans des cases hermétiques pour en opposer les contenus plutôt que d’essayer d’en comprendre toute leur complexité.