Traces d’étoiles est une sorte de conte moderne, une métaphore de ce que renferment les vraies rencontres entre deux êtres et qui est totalement hors d’atteinte de leurs consciences respectives.
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Vania, Sonia, Macha… cela résonne comme des noms tout droits sortis des pièces de Tchekhov. C’est que les parents des trois protagonistes principaux de la pièce étaient un couple de professeurs amoureux de théâtre. Ils ont nommé leurs enfants en conséquence et leur ont peut-être insufflé du même coup quelque chose de la mélancolie de l’âme sombre du célèbre dramaturge.
Dans la pièce la plus célèbre du Suédois Anton Strindberg, l’action se passe durant les festivités de la nuit de la Saint-Jean d’été, et juste après la fête. Cela est exprimé de manière insistante dans les dialogues des trois protagonistes, et cela n’est pas le fruit du hasard.
Cette rétrospective permet non seulement de revenir sur l’année écoulée, elle donne espoir que 2022 sera enfin meilleure.
Le Rideau Vert peut enfin présenté cette pièce portant sur la Deuxième Guerre mondiale, qui avait été reportée à deux reprises.
Il n’y a pas à dire, Michel Tremblay sait comment écrire une pièce de théâtre. Et son oeuvre, solidement ancrée dans le milieu ouvrier des années 1940, 1950 et 1960, résonne encore avec une force peu commune, de nos jours. À preuve, Le vrai monde?, mise en scène par Henri Chassé et jouée en ce moment au Théâtre du Rideau Vert, à Montréal.
Qu’est-ce que craint l’hypocondriaque? De mourir? D’être malade et de souffrir ? De ne pas être entouré de médecins et d’autres individus qui s’apitoient sur lui? De perdre le sens de son existence si celle-ci ne se réduit pas à guetter tout signe de son corps qui exigerait quelque remède à introduire par l’un ou l’autre de ses orifices? Tout cela en même temps, et Molière l’a bien compris en composant Le Malade imaginaire, sa pièce testament reprise avec bonheur, talent, audace et fantaisie au Théâtre du Rideau Vert.
Rita, une coiffeuse de 29 ans; Frank, un universitaire, professeur de littérature dans la soixantaine : deux êtres que tout oppose, mais qui vont tout de même se rencontrer. Que peut-t-il en résulter ? Encore bien davantage que tout ce que chacun des deux pouvait imaginer. C’est ce que raconte la pièce L’éducation de Rita de Willy Russel, présentée au Théâtre du Rideau Vert à Montréal.