Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Théâtre / Cirque»Traces d’étoiles, un conte qui raconte la rencontre
    Photo : François Laplante Delagrave

    Traces d’étoiles, un conte qui raconte la rencontre

    0
    Par Sophie Jama le 12 mai 2023 Théâtre / Cirque

    Rien, jamais, ne les destinait à se rencontrer. Et pourtant… C’est peut-être ainsi que surviennent toutes les vraies rencontres. Non seulement le hasard s’en mêle, mais la liste infinie de circonstances et motifs improbables. Rosannah quitte la foule des invités à son mariage en Arizona. Henry n’attend plus rien de son existence, cloitré dans sa cabane isolée de tout en Alaska. Et voilà que le miracle opère. Non seulement ils se croisent, mais ils se rencontrent.

    Toujours vêtue de sa robe de mariée et chaussée de ses escarpins délicats en satin, Rosannah, dans une sorte de transe dont elle ne contrôle rien, monte dans sa voiture, roule pendant plusieurs jours en mangeant à peine et se retrouve presque de l’autre côté du monde, en Alaska.

    Maxim quitte rarement sa cabane solitaire, et surtout pas durant les jours blancs qu’il traverse. Car dehors, le vent et la tempête de neige font rage. Tout est uniformément blanc et couleur de néant. On ne peut pas se diriger, et rien ne distingue même le haut du bas si ce n’est un semblant de reste de force gravitationnelle.

    Traces d’étoiles est une sorte de conte moderne, une métaphore de ce que renferment les vraies rencontres entre deux êtres et qui est totalement hors d’atteinte de leurs consciences respectives.

    Dans un beau décor de cabane austère, cette jeune mariée à la robe défraichie par les jours de voyage débarque et réveille, au sens propre et figuré, cet ermite qui consacre sa vie à tenter de fuir ses semblables. C’est la stupeur réciproque. Chacun tente de survivre à cette nouvelle situation insolite avec une certaine gêne, mais en se racontant malgré tout par ses mots et ses actes; en dévoilant ses sensations, ses sentiments, ses émotions, son histoire, ses blessures.

    Les traces d’étoiles représentent justement ces blessures invisibles faites de doutes, de culpabilité, de regrets, d’incompréhensions de soi-même et des autres, et de souvenirs douloureux de ces moments heureux dont le deuil parait à jamais impossible.

    Mylène Mackay et Maxim Gaudette qui incarnent les deux protagonistes sont irréprochables. La pièce de Cindy Lou Johnson, traduite par Maryse Warda est bien construite, trop bien peut-être, à moins qu’on ne la considère comme une métaphore des grandes rencontres possibles entre deux êtres, qui ponctuent nos vies et qu’on ne contrôle pas.

    Traces d’étoiles

    Une pièce de Cindy Lou Johnson

    Traduction : Maryse Warda

    Mise en scène : Pierre Bernard

    Avec : Mylène Mackay et Maxim Gaudette

    Du 9 mai au 10 juin au théâtre du Rideau vert, à Montréal

    Ne ratez aucun contenu

    Encouragez Pieuvre.ca

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    2 juin 2023

    FTA – Cispersonnages en quête d’auteurice… et de sens

    17 mai 2023

    Au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, une saison dédiée aux « devenirs »

    14 mai 2023

    Au jardin des potiniers, un jardin plus qu’extraordinaire…

    Sophie Jama
    • Site web
    • Facebook
    • Twitter

    Anthropologue, écrivaine, journaliste

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • FTA
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    5 juin 2023

    Les critiques de films sont-elles garantes d’un succès au box-office?

    5 juin 2023

    Dépassement des seuils planétaires et injustices sociales

    5 juin 2023

    Convergence, un condensé efficace de votre temps de jeu

    4 juin 2023

    Le blé est-il encore plus menacé par une chaleur et une sécheresse sans précédent?

    4 juin 2023

    Non, les véhicules autonomes ne sont pas pour demain

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.