Liebestod: saut dans les tranchées contemporaines du désespoir et de la foule solitude, où le rêve et l’amour épargnent de la mort brutale du fleuve glacée.
Browsing: pièce de théâtre
Spectatrice privilégiée de cette relation authentique qui se développe tendrement sur une année ponctuée de 365 « journées internationales » à souligner impérativement (manie de Jean-Yves oblige), j’ajouterais que ça faisait des années (oui, des années!) que je ne m’étais pas si bien sentie après un spectacle.
Dans un parc d’attraction où l’on est censé beaucoup s’amuser, une nouvelle participante est accueillie qui en ignore encore les règles. Son arrivée va chambouler provisoirement l’équilibre du groupe.
L’oeuvre trace le portrait d’un homme ouvert, génial, sensible, au sens de l’humour aiguisé, un vrai bienfaiteur de l’humanité, mais qui fut très seul sa vie durant et qui succomba au joug implacable d’une machine imbécile et à l’opposé des siennes, à la fois obtuse et criminelle.
Entre art et science, la Rébellion du Minuscule permet de penser la contradiction et l’entre-deux, et de sortir de ce besoin pathologique qu’ont beaucoup d’entre nous de s’accrocher à des pseudos certitudes et de tout ranger dans des cases hermétiques pour en opposer les contenus plutôt que d’essayer d’en comprendre toute leur complexité.
On cherchait autrefois les correspondances entre microcosme et macrocosme, entre ce qui se passe au plus profond de l’humain et de son âme et le mouvement universel des planètes. Affaires intérieures propose un peu la même énigme dans un spectacle audacieux et parfaitement interprété.
Avec Dérive de nuit, la compagnie Système Kangourou propose un spectacle tout public (pour adultes et enfants à partir de 9 ans) qui plus qu’à une pièce de théâtre, s’apparente à une expérience sensorielle, visuelle, auditive et presque olfactive, grâce à cette tisane parfumée proposée à certains des spectateurs de la salle.
Trouveront-ils ultimement réponse à la grande question existentielle: « Comment fait-on pour se sentir vivant ? » Pour ce faire, nos quatre protagonistes devront d’abord traverser l’enfer, en ce bas monde. Rien de moins.
Issue d’une écriture collective, Dernière frontière est une sorte de théâtre documentaire qui s’accompagne de musiques et de chants, de théâtre, d’installations, de vidéos, de performances, d’animations de cabaret, de récits et de témoignages authentiques.
Le roi danse aurait gagné à être plus court, en éliminant ces passages ô combien superflus, voire gênants, pour laisser toute la place à sa réflexion fort intéressante sur la relation entre l’extraordinaire et le mondain, entre les aspirations et la réalité.