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La biographie libre était probablement la meilleure façon d’aborder la vie et l’œuvre de Isabelle Fortier, mieux connue sous son nom de plume qu’est Nelly Arcan. On regrette toutefois que le résultat soit aussi peu convaincant et qui, à l’instar de tous ces fétiches qu’on veut illustrer à l’écran dans le simple but de provoquer, donne relativement l’impression de se faire pisser dessus, ce, sans même y avoir été invité.

Malgré l’abondance des versions numériques se disputant leur temps et leur attention, la plupart des Américains lisent toujours des livres. En fait, ils consomment des livres à un rythme pratiquement similaire à ce qu’il était lorsque la question a été posée la dernière fois par la maison de sondage Gallup, soit 2002. Avant les téléphones intelligents, Facebook ou Twitter.

Un candidat improbable qui remporte l’investiture républicaine, puis, contre toutes attentes, la présidentielle américaine. Un chef d’État qui affiche publiquement son mépris pour un groupe particulier du grand melting-pot états-unien. Un dirigeant se rangeant du côté du chef d’une nation « ennemie ».

Un père torturé par le remords qui se meurt lentement d’un cancer des poumons. Un fils en colère depuis des années qui se fait malgré tout violence pour assister aux derniers moments d’une figure masculine nébuleuse. Un roman humble, mais puissant.

Jeté dehors d’un appartement aux allures de cercueil capitonné, notre héros se retrouve bien malgré lui partie prenante d’un gigantesque processus de rééducation représentant l’ouverture forcée vers l’autre via les loisirs. À croire que les interactions sociales n’iront qu’en s’améliorant si l’entreprise privée s’impose de force comme remède contre les jours gris.

Dans un coin parfois étrange de la planète SF, on retrouve une série d’auteurs et d’oeuvres probablement aimées par des centaines de milliers, voire des millions de personnes, mais qui, pour toutes sortes de raisons, n’ont jamais atteint la gloire d’un Asimov, d’une Leckie, ou même d’un S.A. Corey.

Encore une fois cette année, James Hyndman et Stéphane Lépine nous proposent des rendez-vous littéraires au Théâtre de Quat’sous, qui gagnent d’ailleurs toujours en popularité, comme en a pu témoigner la salle pleine à craquer qui s’est remplie lundi soir pour écouter les paroles de Fritz Zorn lues par le comédien.

Au rez-de-chaussée et sous le dôme de la Société des arts technologiques (SAT), les designers de tout acabit exposent et vendent leurs dernières créations au Souk @ SAT du 30 novembre au 4 décembre. La graphiste Claudia Gauthier y revient chaque année pour, entre autres, acheter ses cadeaux de Noël.

La réputation de l’auteur Jean-Jacques Pelletier n’est plus à faire. Celui qui a accédé au rang sélect des auteurs québécois ayant fait leur marque dans le suspense et la littérature policière, entre autres avec la série rattachée à l’univers de La Chair disparue, récidive avec Bain de sang, une oeuvre qui se démarque peu de son style habituel. Pour le meilleur, et pour le pire.