On ne le cachera pas, Neighbors 2 débute avec une blague de vomi et on aura par la suite un fort lot de gags de tampons ensanglantés et de couilles pendantes. Pourtant, au-delà de la vulgarité et des obscénités, dans le style mis en place par Judd Apatow, voilà que cette audacieuse suite fait l’impossible: elle pousse une réflexion qui se bonifie une fois l’écoute terminée, une rareté dans le genre.
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Drame déchirant de deux amours inavouables et controversés, celui à sens unique de Monseigneur Bilodeau pour Simon et celui, partagé, de Simon pour Vallier, et série de bouleversements, c’est ainsi qu’on pourrait résumer dans le plus strict essentiel Les Feluettes. Trente ans après sa création, la pièce de Michel-Marc Bouchard s’invite à l’opéra, arène idéale où le tragique peut se jouer. Et du tragique (feux, peines, larmes, passions, déclarations d’amour, déchirements, trahisons, mensonges, etc.), l’œuvre en regorge.
Dans une salle sombre, une cinquantaine de personnes sont rassemblées autour d’un étrange appareil sphérique. Alors que ces individus sont éliminés les uns après les autres, les survivants tentent d’établir les règles imposées par les bourreaux sadiques de Circle.
En pleine crise identitaire, le film adapté du célèbre jeu vidéo pour plateformes mobiles s’adresse aux enfants tout en essayant de rejoindre le plus d’adultes possible. Dommage qu’au passage il finit par ne pas intéresser grand monde, n’en déplaise à ses qualités indéniables d’animation qui n’ont rien à voir avec les deux dimensions de la source originale.
On peut bien avoir fait tous les films du monde et avoir une carrière depuis des décennies, mais après un film comme Io Sono L’amore, tout ce qui a précédé n’a plus d’importance et une certitude ressort: plus rien ne sera pareil. Et Dieu merci, l’exaltant A Bigger Splash fait tous les remous, ou presque, qu’on pourrait autant souhaiter qu’espérer.
Dans les allées poussiéreuses et sales du Caire, la Mort rôde, fauchant les jeunes garçons dans un quartier pauvre de la capitale. Et bien malgré lui, le détective Makana se retrouve plongé dans cette intrigue alimentant la poudrière politico-religieuse.
Sans nécessairement être extraordinaire, Maryland contient un lot particulièrement nombreux de qualités qui permettent aux spectateurs de passer un moment de cinéma aussi satisfaisant qu’hypnotisant alors que presque tous nos sens sont sollicités.
Un ouvrier au chômage prend un emploi de gardien de sécurité dans un magasin à grande surface. Le cinéaste Stéphane Brizé rend la gravité de cette réalité avec son film La loi du marché (2015) pour lequel Vincent Lindon (La moustache (2005), Chaos (2001)) a reçu le Prix d’interprétation à Cannes l’année passée.
Bien qu’on l’ait cruellement mésestimé, il est certainement difficile de faire suite à un long-métrage aussi charmant et original que le brillant Seeking a Friend for the End of the World. Il est donc dommage de voir Lorene Scafaria revenir avec un film cruellement conventionnel, amputé de toute originalité, mais, néanmoins, habité d’un charme à l’image de sa séduisante distribution.
Dans un désir évident de vouloir provoquer et changer quelque peu les choses, Jodie Foster, dans ce nouvel effort derrière la caméra, a également peur de trop choquer et se contente de quelque chose de trépidant, certes, mais qui ne va pas nécessairement plus loin que les conventions des genres auquel son long-métrage aspire. Un divertissement donc, sans plus.