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Après son succès As is (tel quel) l’an dernier, l’auteur et metteur en scène Simon Boudreault récidive et ouvre la saison 2016-2017 de Duceppe avec sa nouvelle pièce En cas de pluie, aucun remboursement. Comédie grinçante sur fond de manipulation, manigances et luttes de pouvoirs : du Boudreault tout craché.

Roulant sur les routes du Québec à l’hiver, il n’est pas rare d’apercevoir les petites cabanes déposées sur la glace des cours d’eau gelés. La Maison de l’architecture du Québec ( MAQ ) présente les photographies de Claude Guérin et la maquette de Bertrand Rougier dans l’exposition Cabanes de pêche jusqu’au 25 septembre.

À qui la faute d’avoir transformé l’une des histoires, mais aussi l’un des personnages les plus importants de notre époque, en un long-métrage aussi ridicule et aussi rapidement oubliable que la milliseconde où il atteint la rétine de notre œil? Difficile à expliquer, mais vaut mieux éviter Snowden, qui se fait un vilain plaisir à tourner le majeur en ridicule.

Comment recréer une œuvre chorégraphique provenant d’une autre époque? C’est la question qui a été posée à quelques spécialistes lors de la table ronde intitulée La reconstruction en danse, le 14 septembre dernier au Musée d’art contemporain de Montréal.

Dans la solitude des champs de coton est une pièce à monologue dans laquelle s’affrontent et se confrontent sournoisement un vendeur et un acheteur. Originellement écrit pour deux hommes, le metteur en scène Roland Auzet a fait le choix artistique d’engager deux actrices pour jouer ce texte : Anne Alvaro et Audrey Bonnet.

Une bière, un roteux et une pièce de théâtre d’une heure. Le Théâtre La Licorne plonge à l’eau avec un nouveau concept, celui d’un 5 à 7 théâtral dans sa petite salle de répétition, rue Papineau. Et au sortir de l’endroit, on se dit que l’expérience est certainement un succès.

La Société des arts technologiques ( SAT ) a présenté Patterns: les murs ont des oreilles (2016) réalisé par Pierre Friquet, diplômé du Film and Television Institute of India (FTII), le 13 septembre dans la Satosphère. Le film immersif suscite un autre type de réceptivité de la part des spectateurs.

Le Goethe Institut présentait les 8, 9 et 10 septembre derniers Whateverness Singularities en guise de spectacle d’ouverture de sa saison culturelle automnale. Le concept, issu de l’imaginaire de deux jeunes chorégraphes, Cyril Baldy et Tilman O’Donnell, redéfinit la notion d’art et ouvre avec un regard neuf cette nouvelle saison.

Les apparences sont trompeuses: derrière les cabrioles du Royaume des animaux, présentée sur les planches du Théâtre de Quat’Sous, se trouve non seulement un regard perçant sur le monde du spectacle, mais aussi un coup de fouet intellectuel pour des spectateurs (et des critiques!) trop souvent blasés.