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    Photo: Duceppe

    En cas de pluie, aucun remboursement: ça joue dur

    0
    Par Nathalie Lessard le 19 septembre 2016 Théâtre / Cirque

    Nathalie Lessard

    Après son succès As is (tel quel) l’an dernier, l’auteur et metteur en scène Simon Boudreault récidive et ouvre la saison 2016-2017 de Duceppe avec sa nouvelle pièce En cas de pluie, aucun remboursement. Comédie grinçante sur fond de manipulation, manigances et luttes de pouvoirs : du Boudreault tout craché.

    En effet, dès les premières répliques, on reconnaît parfaitement l’univers du dramaturge. Rivalités en milieu de travail, magouilles, personnages typés, dérision, satire, complicités et adversités, transposés ici dans un environnement récréatif : un parc d’attractions.

    L’action se déroule au Royaume du Super Fun, sorte de parc Belmont sur lequel règne un Louis le Juste (Raymond Bouchard, efficace) qui annonce sa retraite, un roi las et affaibli par une crise cardiaque subie à la fin de la saison estivale précédente. Après 32 ans de souveraineté, le monarque est décidé à céder son siège.

    Or, depuis cette annonce, une grave question plane et envenime l’ambiance de travail : qui succédera au King ? Ils sont nombreux à convoiter son trône; d’abord l’imperturbable Charlotte la Hardie (Louise Cardinal), la dynamique Lucille la Grasse (Mélanie St-Laurent) et le douchebag bronzé François le Bel (Sébastien Gauthier), trois capitaines de section pour le moins investis. Pas question, en effet, de voir le prestigieux titre leur échapper, quitte à former moult alliances stratégiques et à multiplier les basses manigances pour arriver à leurs fins. Leur objectif sera donc de tasser la fille chérie du boss, Marie-Jeanne la Bien-Aimée (Catherine Paquin-Béchard), en la faisant passer pour une incompétente, et de sceller une complicité tordue avec Henri le Bègue (Jocelyn Blanchard), le gardien de sécurité bègue, loyal et sans ambition afin de se tailler la meilleure place. Tous les coups bas sont permis. La belle héritière deviendra à son insu la quille au milieu d’un jeu de chiens enragés et le fade Henri fera les frais de cette équipe assoiffée de pouvoir. Sacrifions les faibles et les inutiles. Autre personnage controversé qui viendra mêler les cartes : un bossu (Lucien Bergeron) dont l’embauche soudaine repose sur un pari perdu par la Princesse. Sous des dehors sans malice et une protubérance qui le rend attachant et inoffensif, le bossu énigmatique s’avérera le plus ambitieux (et machiavélique) d’entre tous. À chacun son système de valeurs.

    On relève avec brio le défi de situer les différents lieux du parc d’attractions grâce à d’habiles déplacements de classeurs de bureau. Et on y croit, tellement c’est efficace. En quelques secondes, on se retrouve tantôt à la cantine ou dans des montagnes russes, tantôt dans une piscine à vagues ou une grande roue (mes deux mentions spéciales). Bravo pour cette belle inventivité qui nous offre des moments exquis et hyper drôles.

    Savourée au premier degré, la pièce est plutôt drôle. Cependant, les blagues clichées et grosses comme le Quartier Dix30, les échanges potaches et les personnages beaucoup trop caricaturaux nous font décrocher. Non, à vrai dire le texte n’impressionne pas (surtout dans la première partie). À plusieurs égards, on riait davantage, il y a quelques décennies, aux cocasseries et maladresses du Symphorien de Marcel Gamache. Il faut plutôt gratter la surface et réfléchir sur le prix de l’ambition et sur ces relations compétitives et malsaines qui s’installent entre humains dès qu’une hiérarchie est établie. Et ce qu’on risque d’y découvrir n’a rien d’encourageant. Nettement plus riche, la deuxième partie nous dévoile en un crescendo réussi l’issue de toutes les machinations tramées avant l’entracte. On est davantage remué, surtout lors de la scène finale, intelligente et cynique. Mais rassurez-vous, monsieur Boudreault ne nous laisse pas trop indignés. On repart quand même avec un tout petit peu d’espoir. Pas si cruel, après tout !

    La pièce En cas de pluie, aucun remboursement est présentée chez Duceppe jusqu’au 15 octobre.

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