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Dans la salle principale de l’Usine C, point de décors, mais plutôt des exosquelettes métalliques qui pendent du plafond. Ces exosquelettes, la dizaine de journalistes invités les regardent avec une méfiance mêlée de curiosité. Les photos et la vidéo fournie avec l’invitation à l’événement Inferno – « We are the Robots » étaient intéressantes, mais de là à laisser le contrôle d’une partie de son corps à un ordinateur, il y a un pas.

Si l’on associe Edgar Wright à Nick Frost et Simon Pegg pour la succulente trilogie Cornetto, ou encore à Bryan Lee O’Malley pour sa mésestimée adaptation de Scott Pilgrim, le voilà qu’il se dévoile enfin dans son intégralité avec sa première œuvre dont il a assuré la totalité du scénario et de la réalisation. Ironiquement appelé Baby Driver, son premier véritable bébé est sans conteste flamboyant, se nourrissant d’une jouissance qui culmine en un véritable délire dont lui seul a le secret.

Le récent opus de Carlo Bonini et Giancarlo De Cataldo, paru aux Éditions Métailié, dans la collection Noir, s’intitule Rome brûle. Si on devait résumer l’intrigue, on pourrait dire qu’il s’agit d’une transposition du phénomène québécois de la corruption et de la collusion dans le secteur de la construction, dans le même milieu en Italie, et plus précisément à Rome.

Mais qu’allait-on donc faire dans cette galère? Voilà que la célèbre phrase du Menteur, de Corneille, vient à l’esprit en écoutant, un dimanche en fin de soirée, la reprise du classique Conan the Barbarian sortie en 2011. S’il est vrai que l’original, mettant en vedette nul autre qu’Arnold Schwarzenegger, était loin d’être parfait, la reprise, elle, est tout simplement immonde.

Ce spectacle, je l’avais manqué de peu la saison dernière à l’Espace Libre. Et avant aux Écuries. Je n’étais pas dûe, comme le dit le proverbe. Lorsque je l’ai vu réapparaître dans la programmation du 375e de Montréal au Théâtre d’Aujourd’hui, j’ai sauté sur l’occasion. C’est donc avec un certain énervement que je me suis assise dans la salle, prête à surfer sur La vague parfaite.

L’Écosse, 1947. À peine sortie de la Deuxième Guerre mondiale, le pays peine toujours à se remettre des bombardements et du coût matériel, économique et humain du conflit. À travers cette désolation et un hiver cruel, l’ex-policier devenu journaliste Douglas Brodie tentera de faire la lumière sur une sinistre Filière écossaise…

Qui est Laura? La jeune femme, employée dans une bibliothèque le jour, grande romantique la nuit, vogue d’écueil amoureux en écueil amoureux, s’accrochant à ce qu’elle peut, avec les séquelles que l’on peut imaginer. Dans Seven Lovers, le public explore ainsi les méandres des relations de cette femme qui ne sort pas indemne de toutes ces rencontres.

Le cavalier de St-Urbain, de Mordecai Richler, est la quatrième traduction récente des œuvres de fiction du romancier montréalais, réalisée par Lori St-Martin et Paul Gagné, pour les éditions Boréal. Publié d’abord en anglais, en 1971, c’est à l’automne 2016 qu’il revient sur les tablettes dans un nouvelle traduction.

L’annonce de la mise en ondes de la télésérie avait fait grand bruit, et pour cause: le roman de Margaret Atwood, The Handmaid’s Tale, adapté pour la télévision par la chaîne de contenu sur demande Hulu, dépeint une Amérique ultraconservatrice et religieuse où les femmes fertiles sont traitées comme des utérus ambulants servant uniquement à la reproduction de l’espèce. Lancer ladite série en plein début de l’Amérique de Donald Trump, c’est déjà porter un message politique.

Les scénaristes de la minisérie Plan B sont probablement des amateurs de science-fiction; après tout, qui penserait à créer une oeuvre autour de la possibilité de revenir dans le temps? Voilà exactement le raccourci spatio-temporel que découvre Philippe (Louis Morissette), dans les six épisodes de cette courte histoire diffusée sur les ondes de Séries+.