Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Littérature»Littérature – L’éléphant dans la pièce
    L'oeuvre de l'auteur profite ici d'une nouvelle traduction. Photo: Reg Innell / Toronto Star

    Littérature – L’éléphant dans la pièce

    0
    Par Martin Prévost le 19 juin 2017 Littérature

    Le cavalier de St-Urbain, de Mordecai Richler, est la quatrième traduction récente des œuvres de fiction du romancier montréalais, réalisée par Lori St-Martin et Paul Gagné, pour les éditions Boréal. Publié d’abord en anglais, en 1971, c’est à l’automne 2016 qu’il revient sur les tablettes dans un nouvelle traduction.

    Connu pour avoir dépeint les Québécois francophones en des termes que certains ont qualifiés de méprisants, Richler, dans ce roman, n’est pas plus indulgent avec les Canadiens anglais ou encore avec les Juifs de sa communauté. En fait, même s’il est parfois tendre avec certains de ses personnages, Mordecai Richler s’emploie à présenter tout un chacun sous l’angle de leurs travers. Petitesse d’esprit, délinquance, perversions, avarice, tout y passe dans ce récit qui dépeint le parcours semé de contradictions de Jake, metteur en scène de talent et fan de sa propre invention, le cavalier de St-Urbain.

    Dans un style incisif et efficace, l’auteur nous raconte comment Jake en est venu, sur fond d’admiration pour un de ses cousins, à lui inventer une personnalité fantomatique, une personnalité idéalisée. Ce cousin qui cause des ennuis à presque toute sa famille, et surtout à Jake, le personnage principal qui n’aura de cesse de tenter de le retrouver, comme si le sens de sa vie en dépendait.

    Pas de douceur, dans cette histoire, peu de gentillesse, mais une trame solide qui donne envie d’aller jusqu’au bout de ces 560 pages sans suspense. Quelques morceaux de choix, aussi, comme cette description d’un match de balle molle amical où toute la politicaillerie et les bas enjeux du monde de la télévision et du cinéma sont étalés devant le lecteur dans une longue tirade tragi-comique digne d’anthologie.

    Pour tout lecteur friand de cynisme et qui sait apprécier une caricature sans pitié, Le cavalier de St-Urbain est un incontournable.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    23 avril 2023

    Metropolis bleu : azur et futur depuis un quart de siècle

    1 juin 2022

    Les livres audio, un phénomène sur téléphone intelligent

    28 avril 2022

    Les hommes, quatre fois plus représentés que les femmes dans la littérature

    Martin Prévost
    • Site web

    Martin Prévost fréquente la scène culturelle montréalaise depuis plus de trente ans. À titre de chroniqueur culturel, il a collaboré au magazine Paraquad durant deux ans et il est un fidèle de Pieuvre.ca depuis ses débuts. Ses intérêts vont du design à la danse contemporaine en passant par les arts du cirque, la musique du monde, la littérature, le théâtre, les arts visuels et le cinéma. Musicien amateur, il consacre la plupart de ses interventions pour Pieuvre.ca à la musique classique, de la musique de chambre à l’opéra.

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • FTA
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    2 juin 2023

    FTA – Cispersonnages en quête d’auteurice… et de sens

    2 juin 2023

    Les fausses rumeurs électorales pourraient entraîner une « spirale de la mort » démocratique

    1 juin 2023

    Warhammer 40K: Boltgun, ou l’art de purger les hérétiques pour l’Empereur

    1 juin 2023

    The Pope’s Exorcist, quand Russell Crowe s’amuse… mais pas nous

    1 juin 2023

    Oui, les femmes enceintes avaient raison de craindre la COVID-19

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.