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Malgré des aspérités, Ma petite pouliche demeure une pièce franchement intéressante, si ce n’est parce que la vie est une succession de compromis, de choix audacieux et de décisions parfois prises sur un coup de tête. Le tout condensé en à peu près 60 minutes. Que demander de plus?

Si l’ensemble est grevé par quelques inévitables longueurs, 2024 revue et corrigée démontre encore une fois non seulement le vaste talent de ses interprètes, mais aussi la capacité de transformer 365 jours de défis, reculs et moments de doute en une célébration de la résilience. Le tout dans le contexte d’arts vivants toujours plus mis à mal. À voir.

On restera néanmoins avec une proposition sympathique à ses heures, et fort heureusement assez courte avec ses 93 minutes, même si on ne semble jamais vraiment se détacher de l’impression d’écouter la version allongée d’un court-métrage qui n’exploite jamais tout son potentiel.

Au lieu de leurs vieux magazines, les urgences de tous les hôpitaux du Québec devraient avoir des copies des trois albums de Stat, non seulement pour agrémenter d’une bonne dose d’humour les interminables temps d’attente avant de voir un médecin, mais surtout pour aider les patients à mieux comprendre la réalité du personnel soignant.

Confortable, voire lisse, mais aussi assez enlevante pour les plus jeunes pour en justifier l’écoute, Skeleton Crew devrait plaire d’abord aux plus petits, mais aussi à leurs parents, nostalgiques des Goonies et autres films du genre d’une époque révolue.

Sebastian demeure une belle proposition où plusieurs promesses sont tenues, mais où quelques autres mériteront un plus grand travail, dans le futur. Une chose demeure certaine, on sera décidément au rendez-vous pour les autres films du cinéaste, tout comme les nouveaux projets de son acteur principal.

Tout l’ouvrage est porteur de valeurs positives comme l’acceptation de soi, l’amitié, le respect de l’autre et le respect de l’environnement. L’écriture est bien adaptée au public visé et les illustrations présentent une belle richesse tout en laissant une bonne place à l’imagination.

Doux-amer, proposition dont le plaisir croit avec l’usage – en quelque sorte –, superbement tourné, Preparations for a Miracle méritait pleinement d’ouvrir l’actuelle édition des RIDM. Un documentaire engagé, certes, mais aussi capable de prendre un pas de recul. Une oeuvre plus que nécessaire, y compris pour son approche très « science-fictionnesque ».

Langue étrangère demeure néanmoins un film satisfaisant, le talent réuni devant et derrière la caméra étant trop riche pour bouder son plaisir. On regrette toutefois qu’il semble manquer de finition au produit, peut-être de par sa nature plus personnelle. On continuera toutefois de suivre avec attention la carrière de cette cinéaste qui a beaucoup de projets dans sa mire.