Une heure en compagnie d’Anne Plamondon seule en scène, c’est presque du luxe tant c’est un plaisir de la voir articuler son corps sous nos yeux. Si l’aspect dramaturgique est difficile à saisir – mais c’est rarement ce qui nous mène à la danse contemporaine – la recherche sur le mouvement est fort bien menée.
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Le Théâtre de l’Opsis continue son cycle scandinave avec l’adaptation de la pièce Les enfants d’Adam de Audur Ava Olafsdottir.
Luc Picard, en plus d’être une tête d’affiche importante dans le cinéma québécois, a également revigoré notre cinéma à plus d’une reprise en tant que réalisateur. Malheureusement, nul coup de poing n’a été aussi frappant que son sincère L’audition. Plus d’une décennie plus tard, en plus d’être foncièrement risible à plus d’un niveau, Les rois mongols sent davantage l’opportunisme à plein nez au lieu d’être une œuvre aussi sentie qu’elle se le laisse croire.
Chez Boréal, on publiait le mois dernier le plus récent ouvrage de Stéphanie Filion, qui a déjà écrit des carnets et deux recueils de poésie. Cette fois, c’est d’un roman qu’il s’agit et c’est intitulé Grand fauchage intérieur, en référence à un mouvement de judo qui porte le même nom.
À l’Opéra de Montréal, le 16 septembre dernier, avait lieu la première de l’opéra Tosca, de Puccini, dans une mise en scène de José Maria Condemi et Andrew Nienaber (remontage), sous la direction du chef Giuseppe Grazioli. Les rôles principaux sont tenus par Melody Moore-Wagner, soprano, dans le rôle de Floria Tosca, Giancarlo Monsalve, ténor, dans le rôle de Mario Cavaradossi et Gregory Dahl, baryton, dans celui de l’infâme Scarpia.
Depuis le 6 septembre et jusqu’au 14 octobre, le théâtre Jean-Duceppe présente, en collaboration avec Le Trident et LAB87, Quand la pluie s’arrêtera. Il s’agit d’un texte d’Andrew Bovell, traduit et mis en scène par Frédérick Blanchette. Dans la distribution, on retrouve Véronique Côté, Normand d’Amour, David Laurin, Christian Michaud, Alice Pascual, Marco Poulin, Paule Savard, Linda Sorgini et Maxime Robin.
Il arrive parfois qu’à l’écoute d’un nouvel enregistrement d’une œuvre célèbre on ait l’impression d’avoir entendu la même chose un bon nombre de fois. Dans cette nouvelle parution des Nocturnes de Chopin, nous échappons heureusement à cette sensation.
En pleine crise précoce de la cinquantaine, voilà que l’autrefois brillant Darren Aronofsky vient se remettre en question tout en nous perdant dans les méandres de son esprit qui se déclinent en une œuvre labyrinthique d’une grande prétention qui tente de scinder son épatante filmographie tout en ressassant plusieurs de ses sujets phares sans la maîtrise et l’assurance dont il faisait preuve auparavant.
Un homme se réveille en prison. Pourquoi est-il enfermé? Qui est ce mystérieux Howard dont la voix désincarnée est accompagnée du regard impassible d’une caméra de surveillance? Le thriller de science-fiction Infinity Chamber offre un aperçu intéressant d’un monde privé de son humanité. Mais est-ce vraiment le cas?
En pleine grève étudiante de 2012, JP et Dave, deux amis de longue date, partent en road trip aux États-Unis. De son côté, la blonde de JP, Caro, récemment graduée du baccalauréat en enseignement et temporairement catapultée prof au secondaire, traversera, tout comme son copain et l’ami de ce dernier, une phase d’introspection douloureuse.