Qualifié de misogyne, à tort, parce qu’il racontait des histoires d’amour hétérosexuelles, est l’une des bribes que nous largue le cinéaste André Forcier au long du moyen-métrage Des histoires inventées (2018) de Jean-Marc E. Roy. Projeté à la Cinémathèque québécoise dès le 25 janvier, le documentaire donne envie de revoir la cinématographie indélébile.
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Mettant leur notoriété de côté, ou presque, Adib Alkhalidey et Julien Lacroix ont eu la folle et stressante envie de se lancer dans le vide et de s’offrir tout un défi: faire un long-métrage par passion et non par moyens. Le résultat, intitulé Mon ami Walid, était présenté au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts mardi soir dernier.
La genèse d’une suite naît toujours d’un succès et celle, inattendue, du remake animé du film culte La guerre des tuques apparaît aussi absurde que son prédécesseur. Néanmoins, celle-ci risque de plaire grandement aux amateurs du premier, provoquant toutefois une plus grande détresse chez tous ceux qui ont souffert lors du premier tour de piste.
Il y a chez Samuel Thivierge un désir criant de faire du cinéma comme ses idoles. Si le résultat est plus souvent risible qu’autre chose, il faut saluer la détermination d’avoir pondu quelque chose qui bénéficie d’une signature distincte. Identités, son deuxième long-métrage dont il assure la production, la réalisation, la scénarisation et le premier rôle, témoigne des meilleurs comme des pires penchants du créateur.
Avec La chute de l’empire américain à l’affiche depuis le 28 juin, le cinéaste Denys Arcand tente-t-il de raviver la flamme de son classique, Le déclin de l’empire américain (1986) ou éteint-il la flamme de la statue de la Liberté ?
Denys Arcand a jadis été un grand cinéaste. Plus de cinquante années ont passé depuis le début de son impressionnante carrière qui a certainement fait le tour du monde, et voilà que cet intellectuel, ce philosophe, cet artiste curieux, se met à réfléchir sur la chute. Celle de notre société, de notre réalité, mais certainement, aussi, sur la sienne.
Dans la mêlée du débat sur l’accessibilité de nos productions, certains distributeurs persistent et permettent à tous de découvrir ou redécouvrir des films surprenants comme Chien de garde, maintenant en DVD, premier long-métrage de Sophie Dupuis qui vient décliner la famille d’une étonnante manière.
Le film La chute de Sparte, réalisé par Tristan Dubois et adapté du roman de Biz, commence sur les chapeaux de roues: avec le personnage principal, Steeve Simard, qui livre une charge à fond de train contre son propre prénom. Un petit trait d’humour à l’image de cette oeuvre rafraîchissante.
Marc-André Lavoie persiste et signe avec Innocent, et poursuit son inévitable descente de la pente de la notoriété en livrant un film québécois qu’on a envie d’oublier à mesure qu’il se déroule sous nos yeux.
Nous sommes les autres (2017) du cinéaste Jean-François Asselin coscénarisé par Jacques Drolet a été projeté dans le cadre des Rendez-Vous du cinéma québécois 2018. Lors d’une discussion animée après le film, le duo a expliqué qu’ils ont été incapables de le classer dans une catégorie de genre.