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À la troisième semaine de projection, les recettes du long-métrage Répertoire des villes disparues de Denis Côté ont chuté de 64% pour un total de 32 430$, d’après Cinéac. L’ajout du breloque «film de genre» au style de ce cinéaste indépendant ne lui a pas apporté le succès escompté et en fait, malheureusement… un navet.

Après le cadre de l’ONF pour le cinéma direct, La course destination monde a donné la piqûre à un bon nombre de cinéastes québécois de la génération suivante. C’est le cas pour Danic Champoux qui a réalisé le documentaire La fille du cratère (2019) avec Nadine Beaudet et de Patrick Demers réalisateur de la fiction Origami (2017), deux films projetés aux Rendez-vous Québec Cinéma.

Au-delà de son synopsis ou même de ce qu’il semble suggérer, Avant qu’on explose dépasse ses propres clichés et ose proposer un film sur et pour les ados qui a finalement de quoi à dire et à montrer en plus de prétendre, avec un succès non-négligeable, faire du vrai cinéma. Alors, pourquoi s’en priver?

Le milieu québécois du cinéma a encaissé un léger recul des entrées en salles, a révélé mercredi l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) dans une note d’information publiée en ligne.

Une colonie est excellent. Il n’est ni extraordinaire, transcendant ou révolutionnaire. Il n’en demeure pas moins remarquable et, surtout, porté par la performance immense de la non pas moins fascinante Émilie Bierre.

Qualifié de misogyne, à tort, parce qu’il racontait des histoires d’amour hétérosexuelles, est l’une des bribes que nous largue le cinéaste André Forcier au long du moyen-métrage Des histoires inventées (2018) de Jean-Marc E. Roy. Projeté à la Cinémathèque québécoise dès le 25 janvier, le documentaire donne envie de revoir la cinématographie indélébile.

Mettant leur notoriété de côté, ou presque, Adib Alkhalidey et Julien Lacroix ont eu la folle et stressante envie de se lancer dans le vide et de s’offrir tout un défi: faire un long-métrage par passion et non par moyens. Le résultat, intitulé Mon ami Walid, était présenté au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts mardi soir dernier.

La genèse d’une suite naît toujours d’un succès et celle, inattendue, du remake animé du film culte La guerre des tuques apparaît aussi absurde que son prédécesseur. Néanmoins, celle-ci risque de plaire grandement aux amateurs du premier, provoquant toutefois une plus grande détresse chez tous ceux qui ont souffert lors du premier tour de piste.

Il y a chez Samuel Thivierge un désir criant de faire du cinéma comme ses idoles. Si le résultat est plus souvent risible qu’autre chose, il faut saluer la détermination d’avoir pondu quelque chose qui bénéficie d’une signature distincte. Identités, son deuxième long-métrage dont il assure la production, la réalisation, la scénarisation et le premier rôle, témoigne des meilleurs comme des pires penchants du créateur.