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Il n’y a rien comme Série noire. Bien sûr, la série se nourrit de références et d’une culture riche qui la rend plus forte, mais que ce soit au Québec ou la télévision en général, c’est une audace qui a son propre souffle et, simplement parce qu’on a voulu pousser le tout encore plus loin dans sa deuxième saison, cela devrait être une raison amplement suffisante pour ne manquer sous aucun prétexte la suite de ces indescriptibles aventures.

Depuis son remarquable Amores Perros, le cinéaste Alejandro González Innáritu s’est toujours intéressé à la bestialité de l’homme. À ce qui le lie, le différencie, l’unit, l’oppose et le ramène à la bête. Moins d’un an après avoir raflé les grands honneurs avec son audacieux et jouissif Birdman, dont trois Oscars incluant le meilleur film et la meilleure réalisation, il retourne dans la violence avec son époustouflant The Revenant, un souffle épique qui en laissera plus d’un sans voix.

L’univers est en guerre perpétuelle. Dans le sombre futur du 41e millénaire, l’humanité est engagée, sous l’égide de l’empereur immortel, dans une lutte impossible à gagner contre quantité de hordes extraterrestres. Cet univers de Warhammer 40K, popularisé sous forme de jeux de plateau et de figurines par Games Workshop, a trouvé grâce dans une forme vidéoludique, y compris dans Warhammer 40 000: Dawn of War – Dark Crusade.

Issu de Saturday Night Live, le cinéaste Adam McKay a, au cinéma, toujours été associé avec son partenaire de longue date Will Ferrell. Il est donc surprenant de le voir s’en dissocier dans son long-métrage le plus ambitieux à ce jour qui s’intéresse à un sujet qui est loin d’être simple: la crise financière d’il y a moins d’une décennie.

Les comédies romantiques se font par centaines chaque année et Sleeping With Other Peopleréussit l’exploit de se frayer un chemin plus mémorable de par la justesse de son écriture et l’excellence de sa distribution. Comme son passage en salles a été plutôt discret, voilà l’occasion rêvée de le rattraper puisque le film s’amène en DVD!

Il y a des cinéastes au style si particulier que leur œuvre porte une signature qui ne peut que leur convenir. L’indomptable Quentin Tarantino en fait partie et livre indubitablement un film dont lui seul peut en être l’auteur avec son époustouflant The Hateful Eight, une proposition claustrophobique et hivernale qui pousse étonnamment plus loin les plus belles folies de son incorrigible audace.

Difficile de faire suite à un film comme La Grande Bellezza, puisqu’à l’image de son titre on y trouvait une proposition d’une beauté inoubliable. S’il semble se baser sur les mêmes élans visuels tout en respectant son propre style maniéré, Paolo Sorrentino nous revient avec Youth, un opus créatif qui séduit, mais qui n’impressionne pas.

Fortement pressenti pour les Oscars et les grands honneurs de fin d’année, Brooklyn est un film académique qui a tout pour plaire. Oui, c’est certainement un beau film. Oui, c’est également un bon film. Un grand film? Loin de là toutefois.