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Un poulet en caoutchouc tombe du ciel. Un gamin tente de scier la jambe de son père. Deux enfants s’amusent à s’arracher mutuellement leurs vêtements. Tout ça sous les rires et les applaudissements du public, qui en redemande. Décidément, Semianyki est totalement déjanté, et on ne pouvait demander mieux.

Les huitièmes Sommets du cinéma d’animation de Montréal prenaient fin aujourd’hui à la Cinémathèque québécoise, et Pieuvre.ca en a profité pour aller visionner quelques-unes des oeuvres primées par l’équipe de sélection des Sommets. Voici donc notre critique de ces Sommets 2.

Les 8èmes Sommets du cinéma d’animation de Montréal débutaient ce soir à la Cinémathèque québécoise, entre autres avec la projection du très attendu Panique au village, des réalisateurs Stéphane Aubier et Vincent Patar. Cependant, si on passait à l’étage, on avait l’occasion d’admirer quelques-uns des nouveaux talents taïwanais dans le domaine de l’animation. Et quels talents!

« Je suis une grande passionnée, une grande curieuse. »

Celle qui s’exprime ainsi, c’est Jo-Annie Larue. Diplômée du baccalauréat en communication et journalisme de l’UQAM en 2008, elle gagne aujourd’hui (un peu) sa vie comme journaliste, principalement en écrivant sur la scène artistique émergente dans des publications comme le Nightlife Magazine. Lorsqu’elle trouve un trou dans son horaire, elle discute également culture sur les ondes de CIBL.

Les éditions de la courte échelle lanceront bientôt le deuxième tome de la série Psy malgré moi, une série de chapitres racontant la vie d’Ariane, nouvellement arrivée dans une polyvalente de Montréal. D’un style direct et adapté aux réalités d’aujourd’hui, la série de Marie-Sissi Labrèche va droit au but.

Éclectique mariage, hier, que ce Concerto en aHÉROSol, présenté par le Café Graffiti, et joué en l’église Saint-Jean-Baptiste à Montréal. Si la musique faisait plaisir à entendre dans son ensemble, ce sont les petits détails en marge de ce spectacle qui ont définitivement nuit à l’ambiance.

Le 20 novembre dernier, à la première des deux représentations du deuxième concert de la 29e saison de l’Ensemble Arion, c’est avec grande conviction et une émotion sincère que Claire Guimond, directrice artistique de l’ensemble baroque, a présenté le programme et le chef invité, le claveciniste Gary Cooper.

Si Chambre(s), présentée hier en première au Théâtre de Quat’Sous livrait l’émotion, on peut assurément dire que L’imposture, jouée au Théâtre du Nouveau Monde ce soir, livrait le texte. Un texte de déchirement, d’abandon, d’absolu, le tout centré sur la prose, cette ingrate qui trop souvent prend mais ne donne rien.

« Laissez votre tête au vestiaire » – voilà l’avertissement affiché tout près de la porte d’entrée de la salle du théâtre de Quat’sous, lors de la première de la pièce Chambre(s). Toute votre tête sera cependant nécessaire pour saisir les subtilités de cette pièce qui n’en est pas tout à fait une.

Le réalisateur Philippe Godeau nous entraîne dans l’histoire vécue du journaliste Hervé Chabalier dans son combat contre la dépendance à l’alcool, interprétée ici avec profondeur et puissance par François Cluzet.